Le Nouveau Paradigme

Le Nouveau Paradigme

Commencer à penser par soi même c'est déjà faire partie de la solution


Selon un chercheur de la Nasa, nous sommes déjà dans la Matrice

Publié par Dav sur 14 Septembre 2012, 15:23pm

Catégories : #Sciences

The Matrix - Caputre d'écran

Quand tu joues aux Sims sur ton PC ou que tu explores Liberty City dans Grand Theft Auto IV sur Playstation, tu éprouves cette étrange impression de déjà-vu? Tu trouves que tout ça ressemble fort à la réalité qui t’enroure? Normal. Notre environnement quotidien est déjà la simulation d’un grand architecte très doué en programmation informatique.

Bienvenue dans la Matrice, Slato. Si tu veux te débrancher, choisis la pilule rouge et lis la suite de l’article. Sinon, retourne à ta vie de Sim!

 

Cette théorie d’une vie simulée informatiquement par un ingénieur à la puissance de calcul démentielle, et dans laquelle nous sommes tous des personnages qui croient qu'ils sont «réels», est soutenue par Rich Terrile, directeur du Center for Evolutionary Computation and Automated Design du laboratoire Jet propulsion de la Nasa, qui écrit actuellement un livre

sur le sujet selon le magazine Vice, qui l’a interviewé. Le scientifique se fonde sur plusieurs éléments d'explication:

 

 

1. Techniquement, selon la loi de Moore, qui évalue que tous les deux ans la puissance de calcul des ordinateurs double, les super-ordinateurs de la Nasa pourraient, d’ici une décennie, compacter toute l’expérience d’une vie humaine de 80 ans (en incluant la moindre pensée conçue au cours de cette vie) en seulement un mois. Avec la puissance de calcul qu'auront toutes les Playstation du monde —plus de 100 millions— dans trente ans si elles suivent la loi de Moore, il y aura alors plus de personnes virtuelles qui «vivent» dans ces Playstation que sur Terre. Et si des Playstation peuvent le faire, c'est sans doute un jeu d'enfant pour Dieu.

 

2. Et là vous répliquez: oui, d'accord, mais la conscience d'être en vie, alors? Selon le magazine:

 

«Tôt ou tard, nous arriverons à un stade d’avancée technique dans lequel simuler quelques milliards de personnes —et faire en sorte qu’elles croient qu’elles sont des êtres humains conscients et autonomes capables de contrôler leurs destinées— sera aussi facile que d’envoyer à un inconnu une photo de vos parties intimes par téléphone.»

Car même le processus de conscience ne limiterait pas la portée de cette théorie. Ainsi comme l’explique Terrile:

«A moins de croire qu’il y a quelque chose de magique dans la conscience —et je ne le pense pas, je crois que c’est le produit d’une forme très sophistiquée d’architecture à l’intérieur du cerveau humain— alors vous devez conclure que dans une certaine mesure cette conscience peut être simulée par ordinateur, ou en d’autres mots, peut être répliquée.»

 

 

3. Si ce scientifique croit son hypothèse valable, c’est parce que l’univers suit un certain nombre de règles mathématisables, et donc reproductibles et programmables. «La chose la plus incompréhensible avec l’univers, c’est qu’il est compréhensible», rappelle-t-il en citant Einstein. En physique quantique, certaines particules n’ont pas d’état défini avant que quelqu’un ne les observe: l’une des explications de ce phénomène serait qu’à la manière d’un jeu de simulation dans une ville (comme Grand Theft Auto) le joueur ne voit que ce qu’il a besoin de voir à un moment donné.

De même, les parties qui composent l'univers sont limitées, et donc programmables. Or si c'est mathématiquement possible, la question n'est plus de savoir si on peut le faire, mais si le processus n'est pas déjà en cours...

La presse américaine ne prend pas encore très au sérieux le personnage. Sa théorie est digne de celles que nous avons tous eues au lycée. Vice lui-même estimant que tout étudiant muni d’un bang et d’un DVD de Matrix pourrait développer la même idée. Quant à Rich Terrile, il estime qu'il sera bientôt capable de simuler lui-même un monde d'individus conscients. Quelqu'un pensera-t-il à le débrancher de la Matrice avant qu'il ne soit trop tard?

 

Photo: The Matrix - Caputre d'écran
 
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L
<br /> http://nemesistv.info/video/MO6Y9A6UNNAX/le-plan-militaire-de-la-nasa#<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> = génocide mondial en cours !<br />
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L
<br /> Y aurait-il un moyen de prouver que nous vivons dans une simulation informatique ?  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le veilleur a relayé récemment un article de Gurumed.org (lire Univers : la réalité serait une projection informatique ?) évoquant le fait que la réalité serait peut être<br /> une projection informatique. Cette eventualité semble suffisament sérieuse pour que des scientifiques se penchent sur le sujet d'après un nouvel article nous provenant encore de Gurumed...<br />  <br /> La semaine dernière, nous plongions ensemble au coeur de la matrice,<br /> enfin dans la supposition selon laquelle nous vivons dans une simulation informatique. Et bien cette semaine une équipe de chercheurs veut sonder cette énigme fondamentale à l'aide d'un test pour<br /> savoir si notre univers n'est rien d'autre qu'un programme généré par un ordinateur.<br />  <br /> Le Guru ne tente pas de vous alarmer, mais il y a une possibilité que notre univers ne soit rien d'autre qu'une gigantesque simulation informatique, que nous vivons tous dans la<br /> matrice et que rien de tout cela n'est vrai. Pour ce faire, une équipe de scientifiques de l'Université de Bonn essayent de sonder la profondeur du trou du lapin<br /> en effectuant une mesure qui devrait nous dire si nous sommes coincés dans la simulation d'un ordinateur.<br />  <br /> Cette notion est basée sur la chromodynamique quantique (wiki),  l'idée qui décrit<br /> comment l'interaction nucléaire forte lie les quarks et les gluons ensemble dans les protons et les neutrons et unit ainsi tout<br /> le reste ensemble. Nous parlons ici de physique très fondamentale, le processus par lequel les particules élémentaires forment de plus grosses particules qui forment des particules encore plus<br /> grosses qui forment la vie, l'univers, etc.<br />  <br /> Les scientifiques ont longtemps cherché à modéliser la chromodynamique quantique sur des supercalculateurs, mais le problème est que ces types de simulations ont lieu à une échelle si petite et<br /> sont si compliquées que même les plus puissants super-ordinateurs ne peuvent que simuler une partie extrêmement petite de notre univers infiniment grand, quelque femtomètres (wiki) de travers (un million de nanomètres, ce qui est encore très, très petit).<br />  <br /> Mais, une telle simulation est aussi tellement élémentaire, tellement essentielle à la construction de l'univers, qu'il s'agit fondamentalement d'une simulation de l'univers lui-même. Ce qui nous<br /> amène à la question : comment pouvons-nous savoir que nous ne vivons pas à l'intérieur d'une simulation ?<br />  <br /> Silas Beane et quelques collègues de l'Université de Bonn pensent qu'ils ont mis au point un moyen de mesurer l'univers de telle sorte que nous puissions savoir si nous vivons<br /> dans une simulation géante. Tout cela est basé sur une valeur connue sous le nom de limite de Greisen-Zatsepin-Kuzmin, ou GZK (wiki). Dans le monde de la physique théorique, les choses peuvent être plus ou moins illimitées, mais dans les<br /> ordinateurs les choses doivent avoir des limites. C'est l'un des problèmes avec ce genre de simulations, les lois de la physique doivent être placées dans une contrainte, un espace 3D, un<br /> treillage/réseau qui est limité par la nature de la simulation informatique.<br />  <br /> Beane et ses collègues étudient si oui ou non ces réseaux modifient les processus physiques que nous avons observés dans l'univers. Plus précisément, ils sont à la recherche de processus à haute<br /> énergie, qui deviennent de plus en plus petits alors qu'ils s'énergisent. Ils ont constaté que ces réseaux 3-D imposent une limite à la quantité d'énergie que ces processus peuvent avoir, parce<br /> que rien de ce qui se produit à l'intérieur de la simulation ne peut être plus petit que le réseau lui-même. Donc, si nous vivons à l'intérieur d'un programme informatique, il devrait y avoir une<br /> limite fondamentale dans le spectre des particules de haute énergie, telles que les particules des rayons cosmiques.<br />  <br /> C'est la limite GZK. Elle est bien étudiée et bien définie et se produit parce qu'avec le temps et la distance les particules des rayons cosmiques interagissent avec le fond diffus<br /> cosmologique (wiki) et perdent de l'énergie. Donc, si Beane et ses amis ont raison, on peut mesurer<br /> les particules des rayons cosmiques, en utilisant la technologie existante, pour voir si elles se comportent comme la physique théorique dit qu'elles le devraient, ou si elles se comportent comme<br /> on pourrait l'attendre d'une simulation informatique. Si il est constaté que les ondes cosmiques se comportent d'une manière particulière, nous serons capables de voir la construction des réseaux<br /> de la simulation, confirmant ainsi que nous vivons effectivement dans une simulation informatique.<br />  <br /> Bien sûr, cet exercice ne fonctionne que si nos « gardiens robotisés » ont construit leur simulation de la même façon que nous. Là encore, ils le feraient, n'est-ce pas ? Après tout, nous avons<br /> créé des robots à notre image et les robots ont créé le Programme. Si nos conquérants robotisés ont construit leur matrice différemment de celle de Beane et de leur prédiction, ou à une échelle<br /> beaucoup plus petite, il nous sera impossible de savoir si nous vivons dans une simulation et nous continuerons à vivre nos destinées insignifiantes parfaitement simulées?<br />  <br /> Liens complémentaires :<br />  <br />  • Etude publiée sur Physics arXiv : Constraints on the Universe as a Numerical Simulation<br />  • Document pdf : vivre dans la matrice (Beane et al)<br />
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