Le Nouveau Paradigme

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Exercise de grande ampleur: "et si un tsunami frappait le littoral audois"!

Publié par Dav sur 15 Novembre 2012, 07:22am

Catégories : #Changements terrestres

Carte du maillon Littoral Audois

Un tsunami majeur provoquant une vague haute de 5 à 7 m qui frappe le littoral audois. Un tremblement de terre de magnitude 8,3 survenant dans la haute vallée. Deux catastrophes naturelles suivies de leurs dégâts “collatéraux” : incendies, accidents chimiques, déraillement de trains, navires échoués, rupture de barrage. Soit près de 100 000 victimes.



Voilà le “décor” de l’exercice européen de sécurité civile qui a débuté, hier, et qui se poursuit jusqu’à vendredi dans le département. Un scénario digne des plus grands films catastrophe nés de l’imagination des scénaristes hollywoodiens.

Déjà, en 2010, l’exercice EU Command Post 2010, rassemblant des spécialistes européens du secours aux personnes, avait imaginé le pire pour l’Aude. Et pris en compte une submersion de la zone littorale. Midi Libre a eu accès aux cartes ayant servi de support à cette manœuvre dite de commandement.


Pénétrant de 10 km à l’intérieur des terres, la mer remodèle le paysage


Suite à un tremblement de terre, un tsunami, donnant naissance à une vague de 5 m de hauteur, déferle sur la bande côtière. Port-la-Nouvelle, Gruissan, Narbonne-Plage sont littéralement noyées. Au niveau de l’embouchure de l’Aude, les Cabannes-de-Fleury sont rayées de la carte. Pénétrant de 10 km à l’intérieur des terres, la mer remodèle le paysage. Le littoral recule aux abords de Fleury, de Vendres et Lespignan dans l’Hérault.
La ville de Narbonne n’est pas épargnée. De nombreux quartiers, frappés par la colère de la Terre, ne sont plus que ruine tandis que d’autres sont entièrement submergés...
Bref, un scénario catastrophe reposant sur des données scientifiques qui a permis aux spécialistes européens de la sécurité civile de tirer des enseignements tels que la nécessité de mettre en place des dispositifs préétablis, notamment, en matière d’alerte, de déploiement des équipes de secours...
Un risque réel
En Méditerranée, le risque de tsunami est bien réel. D’après le CNRS, 5 à 10% des raz-de-marée recensées depuis 2000 ans se sont produits dans la Grande Bleue. Un constat qui a poussé le sénateur Roland Courteau à longuement batailler en faveur de la création d’un centre d’alerte couvrant la Méditerranée et l’Atlantique-Est.
Le Centre national d’alerte aux tsunamis installé au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) à Bruyères-le-Châtel dans l’Essonne est opérationnel depuis juillet 2012. Il recueille les informations fournies par quelque 75 stations sismologiques, dont une douzaine appartenant à la France, et autant de marégraphes et peut prévoir l’ampleur d’un éventuel tsunami et l’heure d’arrivée de la vague sur les zones à risques. «Un tsunami qui débute en Algérie peut arriver en une heure sur nos côtes», souligne Roland Courteau. Désormais, reste à sensibiliser les populations aux comportements à tenir en cas d’alerte.

Midilibre.fr

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