Le 14 novembre aurait pu être la journée d’un soulèvement syndical et populaire de l’Europe, en soutien de ses pays du Sud les plus affectés par la crise.
En France, les cortèges n’étaient pas très fournis, mais très encartés. Manifestations monstres et troublées en Espagne, grève générale au Portugal, quelques blessés en Italie, calme relatif en Grèce.
De cette journée de mobilisation contre les politiques d’austérité, on retiendra l’annonce que la croissance dans la zone euro devrait stagner (0,1%) en 2013.
Récit d’une « journée européenne d’action et de solidarité » contre les politiques d’austérité.
18h50. Le Partido Popular du président du gouvernement, Mariano Rajoy, estime le coût de la grève générale entre 2000 et 4000 millions d’euros. Une somme qui « aurait pu financer les services sociaux », selon le PP cité par El Pais.
18h20. Selon le ministère de l’Intétrieur espagnol, le nombre de personnes arrêtées s’élève désormais à 110. Les affrontements ont également fait « plus de 40 blessés », selon le site de la RTVE.
18 heures. Après une journée de protestations marquées par des violences, certains, comme Jano Remesal, sont désabusés :
« La grève est inutile, parce qu’on a passé la journée à discuter des chiffres et de la violence, sans dédier une minute au pourquoi de la manifestation ni aux solutions »
Blandine Grosjean | Redchef adj
Quentin Calistri | Rue89
Etienne Baldit | Rue89
Elsa Fayner | Journaliste
Philippe Vion-Dury | Rédacteur
![]()