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Reverdir nos villes grâce à des bombes à graines

Publié par Le Nouveau Paradigme sur 6 Novembre 2019, 15:21pm

Catégories : #Environnement

Véritable activité politique pour ses membres, la Guerilla Green leur permet de se réapproprier l’espace public pour ne plus subir les décisions des aménageurs urbains et lutter contre la bétonisation à outrance. En France, ce sont 25m2/seconde qui sont noyés sous le béton, rien que pour les terres agricoles.

Les permis de végétaliser, c’est bien. Ne pas attendre d’étouffer sous le béton, c’est mieux. Voici un peu la philosophie de la Guerilla Green, mouvement de résistance urbaine qui végétalise l’espace public pour se réapproprier la ville. « Guerilla Green : le guide de survie végétale en milieu urbain » en donne les codes et les astuces, pour que chacun-e puisse se lancer.

Se réapproprier l’espace public urbain

A l’origine, le mouvement des « levellers et Diggers » protestait contre la privatisation des communs (les forêts, les terres arables). En 1607, au Sud de Londres, des milliers de paysans sans terre résistèrent contre l’accaparement des terres par la haute paysannerie riche en combattant leur milice et détruisant les clôtures pour récupérer les sols.

Dans les années 1970, à New-York, cette résistance végétale est remise au goût du jour version urbaine avec le guerilla gardening. En pleine crise économique, des propriétaires ruinés doivent céder leur terrain à la municipalité qui les laisse à l’abandon. Des citoyen-ne-s décident alors de reverdir ces terrains en les cultivant et créant de nombreux jardins et potagers.

« Il ne faut pas confondre la Guerilla Green avec l’agriculture urbaine qui a une vocation de production, dans des lieux pas forcément accessibles au public. La Guerilla Green reprend les codes de la guerilla armée et de la street-culture avec l’idée de se réapproprier un espace public devenu hostile, mais cette fois pour une cause écologique. » explique Ophélie Ta Mère Nature, Guerillera Green, à La Relève et La Peste

Armé-e-s de bombes à graines, de pelles ou de râteaux, les Guerilleros Green sont autonomes et n’ont pas de chef, ils décident librement du bout de terre dont ils vont s’occuper plutôt que d’attendre d’avoir l’autorisation municipale de végétaliser leur rue.

En effet, végétaliser la ville est considéré comme de la dégradation d’un bien public. Cet acte de désobéissance civile interroge ainsi la légitimité de certaines législations.

source

Crédit Illustration : Cookie Kalkair

 

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M
ca c est pas mal j aime bien le concept reverdir en toute simplicite en commencant pas tous les espaces abandonne par l homme
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