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SIDA: quatre théories controversées sur son origine!

Publié par David Jarry - Webmaster sur 22 Décembre 2013, 10:56am

Catégories : #Santé

1 La théorie d’Edward Hopper : un vaccin animal contaminé en RDC
 
La « contre-théorie » des origines du sida qui connaît probablement la plus grande audience, encore en 2011, est celle du vaccin anti-polio oral de Hilary Koprowski comme cause avancée du passage du chimpanzé à l’homme.
Le journaliste Edward Hooper suggère en 1999 que l’introduction du VIH dans la population humaine est due à un vaccin antipoliomyélique oral, administré par le docteur Hilary Koprowski entre 1957 et 1960 dans l’ex-Congo Belge, aujourd’hui République démocratique du Congo.
 
Hooper fait le lien entre le laboratoire de Stanleyville en RDC sur le camp Lindi – un camp d’élevage de chimpanzés installé à proximité – et la recherche que menait alors le virologue Hillary Koprowski sur l’hépatite et la polio dans cette région d’Afrique.
 
Selon lui, les premiers vaccins de ce type ont été en effet « produits à l’aide de cellules de chimpanzés contaminées par le virus du sida du singe ». Cette thèse est d’ailleurs reprise par d’autres courants révisionnistes du sida et utilisé par les groupes de pression anti-vaccination, y voyant là une preuve des méfaits vaccinaux.
En 2000, la première contre-expertise de la Royal Society est menée par le chercheur vaccinal Stanley Plotkin. En commençant par interroger les protagonistes de la campagne africaine de vaccination dans les années 1950. Tous démentent l’utilisation de cellules de reins de chimpanzés.
 

Confrontation et réfutation de la théorie du « sida du singe »

 
Une confrontation est organisée entre Edward Hooper et Hillary Koprowski. En septembre 2000, la première conférence sur les origines du sida est donc organisée à la Royal Society de Londres.
Des preuves irréfutables contredisent alors le travail de Hopper.

 Après des années de débats et polémiques, le clou est enfoncé avec la publication d’un article de Michael Worobey en avril 2004 dans la prestigieuse revue Nature, intitulé « Contaminated poliovaccine theory refuted » (la théorie du vaccin polio contaminé réfuté). Une réfutation totale qui porte sur trois arguments :
  • la divergence génétique importante entre le VIH1 présent dans les populations locales vaccinées et le SIVcpz trouvés chez les chimpanzés ;
  • les études d’horloge moléculaire qui démontrent que le VIH1 était localement présent dans la région Kisangani de RDC plus de trente ans avant les expériences de vaccination contre la polio par Hillary Koprowski ;
  • l’absence de traces ADN du SIVcpz dans les préparations vaccinales conservées.
Edward Hooper a depuis contesté ces trois argumentaires et crié au « conflit d’intérêts » des signataires. Mais si la polémique s’est éteinte dans les publications scientifiques, elle continue sur le net.
 
La vidéo d’Edward Hooper, intitulée « Les Origines du sida » est encore hébergée en plusieurs endroit du Web et arrive dans les premières occurrences en tapant « origine africaine du sida » dans Google. Au point de troubler ceux qui suivent de loin l’histoire du sida.
 
 
2 La théorie de Peter Duesberg : le sida est une invention
 
Peter Duesberg, professeur de biologie moléculaire et cellulaire à Berkeley, est un scientifique de renom ayant travaillé, paradoxe de plus, sur les rétrovirus. Il est également sans doute le premier et le plus titré des révisionnistes du sida.
Il publie en 1996 le livre « Comment on a inventé le virus du sida » et un article scientifique du même titre dans le British Medical Journal, qui occasionnent plus de 500 commentaires, majoritairement de soutien.
 
Le livre est soutenu et introduit par un prix Nobel de chimie en 1993, Kary Mullis. Ses provocations augmentent le niveau de confusion. Kary Mullis, tout Nobel qu’il soit, se montre incompétent en ce qui concerne le sida et figure parmi les plus beaux pétages de plomb post-Nobel : il s’illustre notamment en déclarant vouloir prélever des cellules du patrimoine génétique de certaines personnalités pour les intégrer dans des bijoux. Il déclare dans cette préface :
« Nous savons que l’erreur est humaine, mais l’hypothèse VIH/sida est une erreur diabolique. Je dis cela à voix haute en tant qu’avertissement. Duesberg le dit depuis très longtemps. Lisez son livre ! »
 
On peut résumer la thèse de Duesberg par ces propos :
 
« Je propose que le sida ne soit pas considéré comme une maladie contagieuse provoquée par un virus ou un microbe classique, car aucun virus ou microbe ne mettrait en moyenne huit ans pour provoquer une première maladie, ni ne toucherait de façon sélective uniquement les individus qui ont habituellement un comportement à risque, ni ne serait capable de provoquer un cumul de plus de vingt maladies dégénérescentes et néoplasiques.
Un virus ou un microbe classique ne pourrait pas non plus survivre s’il était transmis de façon aussi inefficace que le sida et tuait son hôte au cours du processus. Les virus classiques sont soit hautement pathogènes et faciles à transmettre, soit non-pathogènes et latents et par conséquent très difficiles à transmettre. [...]
 
En réponse à cette opinion, on fait souvent remarquer que les risques liés au sida existent depuis longtemps, alors que le sida est censé être un nouveau syndrome. Cependant, cet argument ne prend pas en considération le fait que les groupes à risque principaux – homosexuels et consommateurs de drogue par voie intraveineuse – sont devenus apparents et acceptables aux Etats-Unis seulement durant les dix à quinze dernières années, à peu près au même moment où le sida a commencé à apparaître.
 
L’acceptabilité a facilité et probablement accru les comportements à risque, d’où la fréquence des nombreuses maladies maintenant appelées sida. Il a été signalé que la consommation accrue de drogues avait fait augmenter le nombre de décès liés à la drogue, même si l’interprétation préférée était celle de contaminations par le VIH non-confirmées.
D’ailleurs, la permissivité particulière à l’égard de ces groupes à risque dans les métropoles a encouragé le regroupement des cas nécessaire à la détection du sida. »
 
Après des années de polémiques, le professeur Peter Duesberg a un peu perdu de sa superbe de provocateur révisionniste. Son dernier article sur le sida date de 2009 mais il n’en reste que le titre : « HIV-AIDS hypothesis out of touch with South African AIDS - A new perspective » (l’hypothèse du VIH-sida hors de propos avec le sida sud-africain - une nouvelle perspective).
En effet, sur la base de données scientifiques, il est retiré de la bibliothèque médicale PubMed car il « porte préjudice à la santé publique globale ».
 
 
3 La théorie « Big Pharma » : l’industrie du médicament a tout provoqué
 
« House of Numbers », le documentaire révisionniste de Leung Brent, est branché sur une autre théorie du complot : celui de « Big Pharma ». La cible, cette fois, est l’industrie du médicament et du vaccin qui, « pour multiplier leurs bénéfices, met en avant une maladie pour vendre ensuite un vaccin qui, soi-disant, la “traite”. C’est toujours la même vieille combine, que l’on parle de cancer du col de l’utérus, de grippe porcine ou de sida. »
 
En utilisant assez habilement au passage les errances de Luc Montagnier, corécipiendaire du prix Nobel de médecine 2008 pour la découverte en 83 du VIH.
 
Il est à noter que les propos ou les recherches du Pr Luc Montagnier ont souvent été, paradoxalement, l’otage involontaire de théories visant à nier l’existence même du virus qu’il a codécouvert. Certains ont vu dans la théorie des « cofacteurs », qu’il défend sans nier le poids du VIH, une alternative à la relation de causalité entre VIH et sida.
 
Particulièrement avec la théorie des mycoplasmes comme cofacteur pouvant jouer un rôle dans la pathogénie du VIH, travail auquel j’ai personnellement cru et collaboré durant mes années pasteuriennes. Des errances qui risquent de refaire surface avec le ralliement partiel de Luc Montagnier à la « mémoire de l’eau » de Jacques Benveniste.
 
 
4 La théorie australienne : rien ne prouve que c’est une maladie
 
Le Perth Group nie quant à lui :
  • l’origine virale du sida ;
  • la fiabilité des tests de dépistage du VIH ;
  • le fait que le VIH attaque les lymphocytes CD4 ;
  • toute efficacité des médicaments antirétroviraux tels que l’AZT et la capacité de la Nevirapine à diminuer la transmission mère-enfant.
Selon ce groupe, fondé par des médecins australiens :
« Les experts du VIH/sida n’ont pas prouvé :
  • l’existence d’un unique rétrovirus exogène acquis, c’est-à-dire, l’existence du VIH ;
  • que les tests d’anticorps du “ VIH ” sont spécifiques au “ VIH ” infectieux iIl s’agit d’une prise de conscience qui a un succès fou. Ça indique que tous les soi-disant “ tests du sida ” sont fondamentalement du charlatanisme) ;
  • la théorie du VIH dans le sida, c’est-à-dire que le VIH provoque l’immunodéficience acquise (que la destruction des lymphocytes T4 entraîne l’immunodéficience acquise) ou que l’immunodéficience acquise entraîne le développement du syndrome clinique du sida ;
  • que le “ génome du VIH ” (ARN ou ADN) provient d’une unique particule rétrovirale, exogène, acquise, infectieuse ;
  • que le VIH/sida est contagieux, que ce soit par le sang, les produits sanguins ou les rapports sexuels (sic !) ;
  • la transmission de la mère à l’enfant d’un rétrovirus VIH ou son inhibition par l’AZT ou la névirapine. »
Le Perth Group estime par ailleurs que :
« L’AZT (principale panacée de Big Pharma contre le sida) ne peut pas tuer le “VIH” et est si toxique qu’il se peut, en fait, qu’il provoque effectivement quelques cas de sida. »
Le Perth Group a proposé le stress oxydatif comme étant la cause unique du sida.
 
Gilles Pialoux | Chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Tenon, rédacteur en chef de VIH.org, co-investigateur de l'étude Ipergay
 
 
L'article intégral
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G
<br /> Une combinaison de toutes ces possibilités est envisageable: un vaccin ou (et) des traitements médicaux affaiblissants, créent une dégradation de la santé ...qui mènent à un stress porte-ouverte<br /> aux maladies ...ensuite ajout d'un traitement qui affaibli encore plus...<br />
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U
<br /> j'ai toujours eu à l'esprit que le virus du sida était inoculé aux africains pour endiguer leurs démographies<br /> galopante qui terrorisait la bien pensante coloniale .<br /> <br /> <br /> maintenant , tant de rumeurs sur l'origine de ce virus , sans tomber ( très difficile ) dans l'absurde .<br /> <br /> <br /> certains "" scientifiques ''   serait qu'il soit d'origine extra terrestre manipulé  dans les labos de la zone 51 .<br /> <br /> <br /> perso , je nage dans ces infos de toutes bêtises supposées .<br />
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