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Attentat déjoué : les terroristes présumés visaient une base militaire près de Perpignan

Publié par Le Nouveau Paradigme sur 16 Juillet 2015, 14:59pm

Catégories : #Société

Trois individus soupçonnés de projeter une attaque terroriste sont en garde à vue depuis lundi dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Ils visaient une base militaire, le Fort Béar, située près de Collioure (Pyérénées-Orientales).

Victor Fortunato |

PHOTO D'ILLUSTRATION. Pour le symbole, les terroristes présumés projetaient leur attaque le 7 janvier 2016, un an jour pour jour après les attentats contre Charlie Hebdo.
PHOTO D'ILLUSTRATION. Pour le symbole, les terroristes présumés projetaient leur attaque le 7 janvier 2016, un an jour pour jour après les attentats contre Charlie Hebdo.
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La garde à vue d'un mineur de 16 ans, arrêté lundi dans le Nord, a été levée mercredi soir, selon le journal Le Monde. «Ils projetaient de commettre une action terroriste contre des installations militaires française», a expliqué mercredi soir le ministre Bernard Cazeneuve.

Ils visaient une base militaire située près de Collioure (Pyrénées-Orientales). Le projet terrifiant des trois individus, qui se  réclament en garde à vue de l'organisation de l'Etat islamique (EI) et revendiquent leur engagement jihadiste,, était d'attaquer le Fort Béar, située près de Collioure sur les hauteurs de Port-Vendres (Pyrénées-Orientales).

Les trois suspects auraient envisagé d'y tuer des militaires en poste dans ce sémaphore, et de décapiter le chef du détachement, explique une source proche du dossier. Une scène que, selon une source proche de l'enquête, ils auraient souhaité filmer pour la diffuser sur internet. Fort Béar abrite le centre national d'entraînement commando, tout près de Collioure.

Symboliquement, l'attaque terroriste était programmée pour le 7 janvier 2016, soit un an jour pour jour après les attentats contre Charlie Hebdo.

Le plus âgé du trio a «pu être posté à Fort Béar» avant d'être réformé de la Marine nationale, selon cette source. Son contrat avec l'armée s'est achevé le 21 janvier 2014. Il avait des problèmes de santé, selon la source proche du dossier qui a ajouté qu'il avait pu «nourrir une rancune personnelle contre le chef de détachement».

Repérés grâce aux écoutes téléphoniques. «Le principal instigateur avait été repéré sur les réseaux sociaux et signalé aux autorités pour ses velléités de départ en Syrie», a expliqué mercredi soir Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur.

Ce suspect, âgé de 17 ans, avait été repéré dès l'automne 2014, rapporte France Info. Ancré dans le radicalisme, très actif sur les réseaux sociaux avec notamment des jihadistes français aujourd'hui incarcérés, il émet le souhait de partir en Syrie. Signalé par des proches sur la plateforme de prévention du jihadmise en place par le gouvernement, le jeune homme est auditionné au mois d'octobre 2014 par les services de renseignements français.

Après cet entretien administratif, le suspect est placé sur écoute et sous étroite surveillance. Les filatures et écoutes ont permis de cerner le projet d'attentat et de remonter la piste des autres individus impliqués. Parmi eux, un ancien militaire de 23 ans, réformé de la marine nationale.

La crainte d'un attentat imminent. L'arrestation des quatre suspects s'inscrit dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte le 23 juin dernier par le parquet de Paris, au terme de plusieurs mois d'investigations des services de renseignement. Les hommes de la DGSI ont, semble-t-il, décidé de passer à l'action plus rapidement que prévu en interpellant les quatre individus lundi matin dans quatre points du territoire : Yvelines, Nord, Rhône et Bouches-du-Rhône.

Selon certaines sources proches de l'enquête, les hommes de la DGSI auraient anticipé les arrestations en raison de la nature de leur cible et de l'imminence de la fête nationale du 14 juillet. Selon Le Monde, trois des quatre suspects ont expliqué lors de leurs auditions que le mineur de 16 ans, également interpellé et placé en garde à vue, avait été écarté du projet en raison de son jeune âge. La garde à vue de ce jeune de 16 ans a donc été levée mercredi soir.

Arrêtés dans le Nord, les Yvelines et à Marseille, selon la source, les trois hommes sont entrés en contact par internet, via des applications cryptées. Un billet de train retrouvé chez l'un d'eux accrédite l'hypothèse selon laquelle ils comptaient se rencontrer rapidement. Se sachant surveillés, les trois hommes auraient dès lors renoncé à se rendre en Syrie, explique la source. Un jihadiste avec qui ils étaient en contact dans ce pays leur aurait alors conseillé de passer à l'action en France.

LEPARISIEN.FR

 

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