Le Nouveau Paradigme

Le Nouveau Paradigme

Commencer à penser par soi même c'est déjà faire partie de la solution


IPP : un type de médicament du reflux gastro-œsophagien largement utilisé est lié à un risque doublé de développer un cancer… de l’estomac

Publié par Le Nouveau Paradigme sur 6 Novembre 2017, 16:15pm

Catégories : #Santé

 

 

Voilà une étude que votre Guru n’aurait pas forcément publiée (au moins dans une brève) si certaines personnes de son entourage ne suivait pas, depuis quelques années, le traitement incriminé dans cette étude… suffisamment pour vous donner des brûlures d’estomac.

Lorsque vous souffrez de gastrite, inflammation de l’estomac, ulcère… on vous prescrira certainement des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) censés réduire la production d’acide par l’estomac et on vérifiera que vous n’êtes pas infecté par la bactérie Helicobacter pylori qui est souvent mis en cause dans ce type de problèmes. Un lien entre les IPP et un risque plus élevé de cancer de l’estomac a déjà été identifié par des chercheurs, mais jamais dans une étude qui élimine d’abord cette bactérie soupçonnée d’alimenter le développement de la maladie.

Dans cette nouvelle étude, réalisée par des chercheurs de l’University College London et de l’université de Hong Kong, les 3 271 personnes suivies ont pris des IPP pendant près de trois ans en moyenne, tandis que 21 729 participants ont pris des antihistaminiques H2. Au total, 153 personnes ont développé un cancer de l’estomac, dont aucune n’a été testée positive à la bactérie Helicobacter pylori, mais toutes avaient des problèmes d’inflammation de l’estomac qui a duré dans le temps, selon l’étude.

Alors que les anti-H2 n’ont aucun lien avec un risque plus élevé de cancer de l’estomac, les IPP sont associés à un risque accru de plus du double.

Les IPP incluent l’ésoméprazole (Inexium, Nexium, Nexiam) et l’oméprazole(Mopral,  Lomac, Zoltum, Antramups).

De plus, il est à noter de corrélations entre la prescription d’IPP et divers problèmes gastro-intestinaux :

L’explication la plus plausible de l’ensemble des preuves est que ceux qui reçoivent des IPP, et en particulier ceux qui les poursuivent à long terme, ont tendance à être plus malades de diverses manières que ceux pour lesquels ils ne sont pas prescrits.

Conseil donc pour celles et ceux en cours de traitement… quitter les IPP et passez aux antihistaminiques H2

L’étude publiée dans la revue Gut : Long-term proton pump inhibitors and risk of gastric cancer development after treatment for Helicobacter pylori: a population-based study et présentée sur le site de l’University College London : Acid reflux drug linked to more than doubled risk of stomach cancer.

 

source

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Nous sommes sociaux !

Articles récents