Marseille sous haute tension après plusieurs menaces et intimidations

Marseille (Bouches-du-Rhône). Un mineur et quatre majeurs ont été interpellés lundi soir dans la station de métro Malpassé après avoir crié à plusieurs reprises «Allah Akbar, on va faire péter le métro et les rails». (DR)

Intimidations au couteau, menace d'attentat, voiture suspecte : quatre jours après les attentats meurtriers de Paris, le climat est lourd à Marseille (Bouches-du-Rhône) ces dernières heures.

Selon La Provence, deux chauffeurs de camions de livraison de plateaux repas de l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille affirment avoir été agressés ce mardi matin par des individus vêtus d'une cagoule et munis de couteaux. Vers 7h30, le premier chauffeur a été bloqué à son arrivée à l'hôpital Nord par quatre personnes qui s'offusquaient des inscriptions «PrayForParis» et «Vive la France» à l'arrière du véhicule. L'un des agresseurs aurait placé un couteau sous la gorge du chauffeur, avant que le groupe ne décide de s'enfuir.

Vers 8h45, un autre chauffeur a été pris à partie à la sortie de l'hôpital Nord. Son camion a été visé par des jets de pierres tandis qu'un sabre aurait été exhibé. La sûreté départementale a lancé une enquête pour retrouver le quatuor. Un dispositif policier de sécurisation des livraisons de plateaux repas a par ailleurs été instauré.

«On va faire péter le métro et les rails»

Par ailleurs, les démineurs ont fait exploser vers 7h30 une limousine sans plaque d'immatriculation repérée par les services du consulat de Belgique. Le véhicule ne contenait rien d'alarmant.

VIDEO. Des policiers marseillais inspectent une limousine blanche suspecte

 
Marseille : la limousine ouverte à l'explosif... par LaProvence

Toujours selon le quotidien provençal, cinq adolescents - un mineur et quatre majeurs - ont été interpellés lundi soir dans la station de métro Malpassé après avoir crié à plusieurs reprises «Allah Akbar, on va faire péter le métro et les rails» dans l'appareil d'appel d'urgence. Ils devaient être déférés devant le parquet ce mardi après-midi.

le parisien.fr