Le régime paléo comme le régime méditerranéen diminuerait fortement l’inflammation et le stress oxydatif, notamment grâce à leur index glycémique bas.
Aucune étude n’avait encore étudié le lien entre le fait de suivre un régime paléolithique ou un régime méditerranéen et le stress oxydatif (ou oxydant) ainsi que l'inflammation. Voilà chose faite. Le stress oxydatif (ou oxydant), est caractérisé par un niveau élevé de radicaux libres et EOR (espèces réactives de l'oxygène) par rapport aux défenses antioxydantes (vitamines C, E, caroténoïdes, enzymes comme la catalase, la glutathion peroxydase, acide urique...). Il s'accompagne souvent d'inflammation. Stress oxydatif et inflammation chroniques favoriseraient les cancers et les maladies chroniques non transmissibles (diabète, athérosclérose, alzeihmer…) et plus généralement le vieillissement accéléré (1).
Dans cette petite étude (2) parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition, les chercheurs ont mesuré chez 646 personnes la protéine C-réactive, un marqueur de l’inflammation, et l'isoprostane F2, un marqueur du stress oxydatif.
Après avoir tenu compte de multiples autres facteurs, les chercheurs rapportent que, par rapport aux personnes qui adhéraient le moins à un régime paléo, celles qui y adhéraient le plus présentaient un taux de protéine C-réactive plus bas de 40%, et de 50% pour l'isoprostane F2. Pour le régime méditerranéen, les résultats sont équivalents : 30% de réduction pour la protéine C-réactive, et 60% pour le F2-isoprostane.
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