Une exploitation de Visons est en cours d’habilitation à Virton, près de la frontière luxembourgeoise pour la vente de fourrures. L’initiative fait polémique à quelques kilomètres de la Meurthe-et-Moselle.
En ce moment, la commune de Virton située en Wallonie attire l’attention des associations de protection des animaux. Et pour cause. Un agriculteur souhaite ouvrir une exploitation de Visons pour vendre leur fourrure. Aucune loi n’interdit ce commerce, même si une proposition a été déposée. Une proposition qui ne suscite pas l’unanimité pour les Flamands et les Wallons. Surtout que la Flandre considère comme parfaitement respectable de vendre des fourrures.
Pour tenter de rassurer les associations en colère, l’agriculteur, contacté par
L’Essentiel, assure qu’il sera respectueux avec les animaux. «Je m’engage à travailler dans de bonnes conditions et à bien traiter les animaux jusqu’à la fin. Ceux qui me critiquent ne savent pas forcément de quoi ils parlent. J’ai des règles à respecter et je les respecterai».
Une fourrure à 10 000 euros
18 000 fourrures seront produites à destination des Etats-Unis et la Russie pour le marché du luxe. En effet, une fourrure faite d’environs 50 visons coûte 10 000€. François Culot, le maire de Virton, indique que le seul rôle de la commune est de s’assurer que tout est en ordre. «Pour ce qui est de la légitimité, c’est au pouvoir fédéral de décider. J’en appelle donc aux parlementaires à se prononcer clairement sur le sujet.»
Les associations tentent de se mobiliser pour contrer l’agriculteur. Nathalie Chantraine, adhérente de la Société Royale Protectrice des Animaux, interrogé par L’Essentiel s’insurge contre l’exploitation à venir. «Exploiter et tuer des animaux pour leur fourrure, nous trouvons cela abominable, d'autant que 85% des Belges sont contre ce type d'exploitation selon un récent sondage». Sur Facebook, les défenseurs ont crée
une page pour soutenir le mouvement.
http://loractu.fr/nancy/5981-virton-une-exploitation-de-visons-destines-a-la-fourrure-fait-scandale.html