Dans les Andes, ce deuxième toit du monde, il y a des milliers d'années, vint un Christ à la peau blanche et à la barbe blonde. Son histoire est une autre histoire sainte.
"Toutes les anciennes légendesVoir Mythologies des peuples des Andes sont hantées par un personnage nimbé de mystère. Il se distingue des Andins par sa haute taille, sa barbe et sa peau claire. Connu sous un grand nombre de noms différents d'un bout à l'autre de la Cordillère, il s'agit toujours du même personnage bien reconnaissable, Tiki Viracocha, Écume de Mer, un maître de la science et de la magiePour les Atlantes, les deux vont ensemble. Lisez La science atlante qui était venu en des temps de troubles pour remettre le monde en ordre.Le désordre était celui du grand cataclysme. Voir Chaos cosmique Car sa venue fit suite au déluge.
En ces temps-là, il y eut un terrible délugeVoir Le Déluge qui submergea la terre entière et anéantit la quasi-totalité de l'humanité.A part quelques rescapés dans leurs arches, voir Le Noé de Sumer ou Le Noé hindou Viracocha apparut peu après, comme un sauveur. "Il parlait aux hommes avec amour et douceur, les appelant mes fils, les engageant à s'aimer les uns les autres et à se montrer charitables. Son nom était Kon Tiki Viracocha. Mais on l'appelle aussi Huaracocha, Thunupa, Taapac, Tupaca ou Illa. Partout où il passait, il soignait tous ceux qui étaient malades et rendait la vue aux aveugles.
Il alla dans de nombreuses directions, ordonnant de nombreux travaux. Avant sa venue, les hommes vivaient dans l'anarchie ; nombre d'entre eux allaient nus comme des sauvages ; ils n'avaient pas de maisons et vivaient dans des grottes, qu'ils quittaient de temps à autre pour aller chasser et cueillir ce qu'ils pouvaient dans la nature." (source)Graham Hancock, L'empreinte des Dieux, Pygmalion, 1996, pp. 53 sq Ecume de Mer était aussi le maître de la Foudre.Voir Les Cyclopes Les deux barres qu'il tient en mains représentent deux éclairs, car il commandait aux orages.
C'est lui qui a fait construire les andenes, ces terrasses qui ont donné leur nom à toute la Cordillère. "Un jour, Ecume de Mer a surgi d'un lacD'où son nom, Ecume de Mer, celui qui sort des vagues… avec quelques acolytes. Les hommes blancs aux cheveux blonds ont tout enseigné aux indigènes, les faisant passer en l'espace d'une génération d'un statut quasi animal à une civilisation morale, policée et civilisée. En particulier, les anciens péruviens se souvenaient des Viracocha comme les introducteurs d'arts divers, médecine, métallurgie, agriculture, élevage, écriture (oubliée par la suite !)."
Ils leur ont aussi donné "une maîtrise poussée des techniques de l'ingénierie et de l'architecture." (source) Incroyable Viracocha ! Il agit comme Jésus-Christ ou quelque prophète charitable. Il prêche l'amour universel et veut mettre fin aux sacrifices humains. Il enseigne des sciences et des techniques insoupçonnées aux chasseurs-cueilleurs préhistoriques, qui, bien sûr, l'adorent. Quel chic type ! Et il guérit ceux qui parmi eux sont malades. (source) Ecoutons plutôt le portrait qu'en fait Graham Hancock.
Hancock est à Tihuanaco, devant le portrait de Viracocha sculpté dans un bloc de pierre rouge : "Tel un disciple aux pieds de son maître, je m'assis sur le sol du temple disparu et contemplai le visage énigmatique. Bien qu'il soit presque effacé, on peut voir qu'il représentait un homme en paix avec lui-même et aux pouvoirs très étendus. Le front est haut, dégagé, les yeux sont ronds, grands ouverts. A côté de la tête, des animaux étranges ont été sculptés dans la pierre :
ce sont de gros mammifères préhistoriques avec des queues et des membres massifs. En contemplant cette magnifique sculpture, l'image qui me vient à l'esprit est celle d'un Viracocha magicien, ou sorcier, une sorte de Merlin l'Enchanteur paré de magnifiques et étranges vêtements, faisant s'abattre le feu du ciel sur la terre." (source)Graham Hancock, L'empreinte des dieux, p.78 Et c'est exactement ce qu'il fut. Un magicien. Un guérisseur. Un saint homme. Un faiseur de miracles. On comprend la stupeur et le chagrin que son départ a causé.
On comprend pourquoi les peuples des Andes ont espéré son retour par delà les siècles et les millénaires. Comme les Chrétiens attendent le retour de leur christ. Mais c'est le diable qui est revenu sous les traits du bon dieu. Pizarre mit fin au mythe dans un bain de sang.Voir Conquistadores Le dieu civilisateur des Incas ressemble en tous point à Quetzalcoatl, celui des Aztèques. La seule différence tient dans son nom, qui signifie Serpent à Plumes.Cliquez sur la touche + Ces noms étranges décrivent sans doute un savoir-faire, un signe particulier.
L'oiseau Quetzal sait voler. Coatl, le serpent, peut nager dans l'onde. Les Quetzalcoatl étaient-ils ceux qui se déplacent dans des avions submersibles ? Ceux qui volent et nagent sous l'eau grâce à leurs engins magiques ?… A l'autre bout du monde, en Inde, le Mahâbhârata nous parle des envahisseurs de l'empire de Rama,Voir cette L'empire de Rama les Asvin.Voir L'arsenal des dieux Ils possédaient un avion spécialVoir Rama Airlines qui pouvait naviguer sous l'eau et dans le ciel. Si le sens du Serpent à Plumes peut se comprendre ainsi, qu'en est-il d'Ecume de Mer
Ce nom singulier pourrait-il décrire la même chose ? Quand un nageur sort de l'eau, peut-être fait-il quelques bulles, mais pas d'écume. Par contre, quand un avion submersible sort de l'eau, il le fait dans une gerbe d'écume. On imagine bien que l'apparition d'un engin jaillissant hors d'un lac soit de nature à frapper les primitifs.Voir L'homme sauvage Ils l'auraient nommé Ecume de Mer, celui qui est sorti du lac Titikaka dans une gerbe d'écume. Que la présence technologique à cette époque ne vous choque pas, elle est fréquente.
Vers un nouveau paradigme
2012 et apres