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Une sculpture humaine extraordinaire découverte en Turquie

Publié par Dav sur 4 Septembre 2012, 08:30am

Catégories : #Mythologies - Civilisations anciennes

Une sculpture humaine colossale est l'un des derniers trésors culturels exhumés par l'équipe internationale du projet archéologique Tayinat (TAP).

Ce chantier de fouilles se trouve en Turquie du sud-est.
 

La tête et le torse de la figure humaine, intacte juste au-dessus de sa taille, mesurent environ 1,5 mètres de hauteur, ce qui suggère une longueur totale du corps de 3,5 à 4 mètres.
La base semi-circulaire d'une large colonne, richement décorée d'un côté, a également été découverte.

Ces deux pièces proviennent d'une porte monumentale d'un complexe qui donnait accès à la citadelle supérieure de Kunulua, capitale du royaume néo-hittite de Patina (1000-738 avant JC).

"Ces sculptures de Tayinat nouvellement découvertes sont le produit d'une tradition sculpturale néo-hittite," a déclaré le professeur Tim Harrison, directeur du projet Tayinat et professeur d'archéologie du Proche-Orient au Département des civilisations du Proche et Moyen Orient à l'Université de Toronto, "cela donne un aperçu vivant du caractère novateur et sophistiqué des cultures de l'âge de fer qui ont émergé dans la Méditerranée orientale après l'effondrement des grandes puissances impériales de l'Age du Bronze à la fin du IIe millénaire."

La tête et le torse de la figure humaine, intacte au-dessus de sa taille, fait environ 1,5 mètres de hauteur, ce qui suggère une longueur totale du corps de 3,5 à quatre mètres.

Le visage du personnage est barbu, avec des yeux magnifiquement incrustés en pierre blanche et noire. Ses cheveux sont coiffés en une série de boucles complexes alignées en rangées linéaires.

Les deux bras sont tendus vers l'avant à partir du coude, chacun avec deux bracelets ornés de têtes de lion. La main droite du personnage tient une lance, et dans sa gauche se trouve un épi de blé.

Un pectoral en forme de croissant orne sa poitrine.

Une longue inscription hiéroglyphique en louvite, sculptée en relief sur son dos, enregistre les campagnes et les réalisations de Suppiluliuma, probablement le même roi qui a fait face à une attaque néo-assyrienne de Salmanasar III dans le cadre d'une coalition syro-hittite en 858 avant JC.

La deuxième sculpture concerne une grande base semi-circulaire d'une colonne, d'environ un mètre de hauteur et de 90 centimètres de diamètre, couchée sur le côté près de la figure humaine.
Un taureau ailé est gravé sur le front de la colonne et il est flanqué d'un sphinx sur sa gauche.
Le côté droit de la colonne est plat et sans décor, ce qui indique qu'elle devait être à l'origine contre un mur.

"Les deux pièces semblent avoir été enterrées rituellement sous la surface pavée en pierres du passage central à travers la porte du complexe de Tayinat" a déclaré Harrison.

Le complexe aurait fourni une approche cérémoniale monumentale à la citadelle supérieure de la ville royale.
Tayinat, un grand monticule à basse altitude, est situé à 35 kilomètres à l'est d'Antakya (ancienne Antioche) le long de la route Antakya-Alep.

La présence de statues colossales humaines, souvent à cheval sur des lions ou des sphinx, dans les passages des citadelle des villes royales néo-hittites de l'âge du fer syro-anatolien est une tradition de l'âge du bronze hittite.

Le complexe de la porte de Tayinat semble avoir été détruit à la suite de la conquête assyrienne de la région en 738 avant J.-C.

Ces sculptures monumentales brisées et mises à terre concernent également un lion magnifiquement sculpté qui avait été découvert l'an dernier ainsi que des stelae (dalles de pierre ou piliers utilisés à des fins commémoratives) portant des inscriptions hiéroglyphique louvites.

Toutes ces découvertes donnent l'image d'un ancien complexe néo-hittite qui aurait pu faire face à une passerelle.

TAP est un projet international, impliquant des chercheurs provenant d'une dizaine de pays, de plus de 20 universités et instituts de recherche, en étroite collaboration avec le ministère de la Culture de la Turquie.

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L'équipe d’archéologues devrait poursuivre les travaux en juin 2013, aidée par<br /> des renforts d'étudiants et de bénévoles. Une fois la mosaïque complètement déterrée, les chercheurs espèrent pouvoir y construire tout autour un abris en bois afin de la protéger et ouvrir le<br /> site aux visiteurs.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Source: Maxisciences<br />
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