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- Les combats ont à nouveau fait rage dans l'est de l'Ukraine mardi matin, faisant au moins quatre morts et laissant craindre un scénario de guerre civile. C'est dans ce contexte que ce sont ouvertes à Vienne de nouvelles tractations diplomatiques, en présence d'une trentaine de ministres des Affaires étrangères, y compris le Russe Sergueï Lavrov et l'Ukrainien Andriï Dechtchitsa, dans l'espoir d'empêcher le pays de sombrer.
"La grande majorité des pays" réunis adressent "très fortement le message que l'élection (présidentielle) ukrainienne doit pouvoir se tenir" comme prévu le 25 mai, a déclaré le chef de la diplomatie britannique William Hague, qui est aussi attendu à Kiev dans la soirée pour rencontrer les dirigeants du pays. L'Ukraine serait plongée dans le "chaos" avec un "risque de guerre civile" si l'élection n'avait pas lieu, a averti de son côté François Hollande.
L'Ukraine est au bord de la guerre civile, estime également le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier. "Les images qui nous parviennent sont effrayantes et, notamment depuis la tragédie d'Odessa, nous ne sommes plus très éloignés d'une confrontation militaire en Ukraine", a expliqué le ministre des Affaires étrangères dans une interview accordée au Monde. Le chef de la diplomatie allemande craint également que ni la Russie, ni l'Ukraine ne soient encore en mesure de contrôler les groupes armés. "Je suis convaincu que nous sommes confrontés à une situation qui a sa dynamique propre. Il y a des groupes dans l'est de l'Ukraine qui n'écoutent ni Kiev (...) ni Moscou", a-t-il déclaré.
AFP