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Quelque 5.000 résidents et salariés d'entreprises du quartier central de Ginza à Tokyo se sont entraînés vendredi à faire face à un violent séisme, un risque redouté dans la capitale.
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De tels exercices ont lieu tous les ans autour du 1er septembre, "jour de lutte contre les désastres" commémorant l'anniversaire du tremblement de terre qui a dévasté la région de Tokyo en 1923. Cette fois, le scénario était calé sur une secousse tellurique de magnitude 7,2 dont l'épicentre se trouverait sous la mégapole.
Sirènes hurlantes, ambulances, camions de pompiers et voitures de police se sont précipités vers 09H00 locales (00H00 GMT) dans les artères commerciales huppées de Ginza, dès qu'a retenti l'alerte anticipée au séisme, un système unique qui permet de prévenir la population et les autorités de la survenue de secousses quelques secondes avant qu'elles ne soient perçues. Ce bref instant peut s'avérer crucial pour sauver des vies, à condition de savoir que faire.
Les services de secours se sont exercés à trier les supposés blessés et à hiérarchiser les priorités, tandis que d'autres s'affairaient à évacuer des personnes des hauts immeubles à l'aide d'échelles et grues. Selon les études du gouvernement, la capitale a 70% de risques d'être touchée par un très violent séisme dans les trois décennies à venir.
Des exercices du même type sont programmés jusqu'à la fin de la semaine prochaine un peu partout au Japon, un pays situé à la jonction de quatre plaques tectoniques et dont le territoire subit chaque année plus de 20% des secousses telluriques les plus violentes recensées sur Terre.
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belga