Il existe trois sources qui confirment ce programme sous un angle différent :
1 – Le programme politique pour réaliser la mise en scène d’un « retour du Christ » médiatique.
L’aspect messianique de ce plan fascine les sphères New Age qui espèrent un âge d’or. Le Tibétain envisage d’établir le royaume des cieux sur la Terre par la promesse d’un « communisme spirituel ». Cette imitation du christianisme séduit ceux qui ignorent qu’il ne peut pas y avoir de retour du Christ sur le plan physique, car cette opération a déjà à eu lieu. Le faux Retour est donc bien l’avènement de l’antéchrist prophétisé dans le Livre de l’Apocalypse.
2 – La thèse ésotérique.
3 – La thèse de l’imitation du retour du Christ sur le plan physique.
Si l’on a accès qu’à l’une de ces trois sources, on ne comprend l’affaire que partiellement – étant entendu que l’analyse ésotérique de Riyckenborg fournit la clé ultime de l’opération « antéchrist » en identifiant les mobiles des puissances occultes à qui profitent le crime – c’est-à-dire la hiérarchie qui dirige le monde.
On pourra se référer également à l’ouvrage « De Jundi Shapur à Silicon Valley » écrit par Francis Paul Emberson qui exprime le point de vue anthroposophique (non officiel) sur la civilisation à venir, d’après les révélations fournies par Rudolf Steiner. Cette étude scientifique sur les forces occultes qui gèrent la technologie moderne permet d’anticiper l’après Blue Beam. Ces divers points de vue permettent d’acquérir une vue d’ensemble très précise.
Sans une religion mondiale, le succès du nouvel ordre mondial est impossible.
Cette phrase doit être comprise sous l’angle politique mais également occulte. Or, rares sont ceux qui ont une capacité de synthèse permettant de comprendre la politique occulte, c’est à dire les inter-échanges entre le monde matériel et son arrière-plan invisible.
La limite du scénario Blue Beam réside dans la difficulté pour un esprit conditionné par la religion de pénétrer les causes ésotériques des événements. Les êtres dotés d’un conditionnement religieux ne comprennent généralement pas ce qui relève de l’ésotérisme. Cela est également difficile pour un esprit rationaliste. Croyants et incroyants sont des proies faciles pour les manipulateurs. C’est pourquoi, le plan Antéchrist à toutes les chances d’aboutir. Il y a peu d’êtres capables de percer la manipulation et de réagir positivement dès à présent.
Ceux qui ne seront pas préparés à cet événement planétaire titanesque seront engloutis par la vague d’enthousiasme qui déferlera comme un tsunami de ferveur sur tous, athées et croyants confondus. La Bible dit : « même les élus seront tentés ». En effet, les êtres ont été conditionnés pendant des siècles à attendre un sauveur.
Serge Monast (né en 1945 – mort à Montréal le 5 décembre 1996), journaliste d’enquête, poète, essayiste et auteur conspirationiste canadien (québécois).
Disciple de l’essayiste québécois René Bergeron et de l’ancien commandant de la marine canadienne William Guy Carr, Monast fut également proche des défenseurs du crédit social.
Au début des années 1990, il se consacre à la rédaction d’ouvrages complotistes sur le thème du Nouvel Ordre Mondial et de conspirations ourdies par des sociétés secrètes, en particulier par les Illuminati.
Il fonde l’Agence Internationale de Presse libre (AIPL) où il publie la plupart de ses « enquêtes ». Durant cette période, il s’était fait remarquer au Québec lors d’une entrevue avec l’ésotériste et ufologiste Richard Glenndans le cadre de son émission « Ésotérisme expérimental ».[1]. Cet entretien révèle un homme obsédé par l’idée d’un Gouvernement Mondial à propos duquel il met en garde ses auditeurs et les incite à la méfiance.
En 1995, il fait paraître un document intitulé les « Protocoles de Toronto », un livre fait selon le modèle des Protocoles des sages de Sion où il dévoile l’activité secrète d’un groupe maçonnique, les « 666 », rassemblant tous les vingt ans les puissants de ce monde en vue de l’établissement du Nouvel Ordre Mondial et du contrôle mental des individus[2].
Se disant traqué par les hautes instances policières pour avoir trempé dans des « réseaux d’informations interdites », Monast meurt d’une crise cardiaque le 5 décembre 1996[3].
Les thèses de Monast circulent beaucoup clandestinement sur Internet ; elles ont influencé notamment le pasteur protestant intégriste américain Texe Marrs. Certaines de ses enquêtes ont été réédités par l’éditeur français Jacques Delacroix (Châteauneuf, Éditions Delacroix), lui-même disciple de Monast.
Thèse conspirationiste de l’assassinat [modifier]
La mort de Monast a été jugée « suspecte » par des conspirationistes qui croient qu’il aurait été assassiné en raison de ses enquêtes sur des sujets confidentiels et des informations compromettantes qu’il aurait reçu. C’est le cas par exemple de Jacques Delacroix qui le présentait, selon l’expression de Pierre-André Taguieff[4], comme un « héros et martyr de l’ésotérisme conspirationniste » :