Il s'agit avant tout d'une mesure de précaution prise en raison, selon les volcanologues Néo-Zélandais, d'un risque accru d'activité dans les semaines ou mois qui viennent. Les differentes mesures effectuées suggèrent en effet aux volcanologues que la température interne à l'édifice est proche de 800°C alors que le lac n'est qu'à 20°C. Cette répartition de température suppose la présence d'un « bouchon » qui serait à même, selon les spécialistes, de favoriser une mise en pression de l'édifice, pression qui pourrait être relâchée, par exemple, lors d'autres explosions phréatiques. Le GeoNET indique par ailleurs enregistrer une faible sismicité à environ 5 km de profondeur depuis fin octobre, sans pour autant préciser la nature des signaux détectés.
Ruapehu, en savoir plus sur ce volcan
Source : GeoNET.
