Photo : Clément Allard – Archives Le Devoir
Le Canada a refusé en mars dernier d’appuyer une proposition internationale qui aurait permis d’interdire le commerce des ours polaires et des produits dérivés de cette espèce.
Même si l’ours blanc est désigné « espèce préoccupante » sur la liste canadienne des espèces en péril, la ministre de l’Environnement, Leona Aglukkaq, ne s’inquiète pas pour la population. Selon elle, l’espèce se porterait en fait plutôt bien.
« Souvent, les scientifiques jettent leur dévolu sur la faune et la flore du Nord pour démontrer que le changement climatique est en marche et que les ours polaires vont disparaître et je ne sais quoi, a-t-elle affirmé au Globe and Mail. Mais les gens sur le terrain vous diront que la population d’ours polaires est en bonne santé. Vous savez, dans ces régions, elle a en fait augmenté. »
« Mon frère est un chasseur qui vous dira que la population d’ours a augmenté et que les scientifiques ont tort », a ajouté la ministre conservatrice à la veille de la première rencontre du Conseil de l’Arctique depuis que le Canada en a pris la présidence, en mai. Le gouvernement entend d’ailleurs profiter de sa position pour « stimuler le développement économique » de cette région de plus en plus fragilisée par les changements climatiques.
Le Canada a par ailleurs refusé en mars dernier d’appuyer une proposition internationale qui aurait permis d’interdire le commerce des ours polaires et des produits dérivés de cette espèce.
Le Devoir – Titre original « Crise climatique – Les ours polaires se portent bien, assure Aglukkaq