Le Nouveau Paradigme

Le Nouveau Paradigme

Commencer à penser par soi même c'est déjà faire partie de la solution


Les Médicaments génériques ne sont pas du tout identiques !!

Publié par Dav sur 4 Octobre 2012, 15:49pm

Catégories : #Partage

 

 

L'administration de la santé n'a de cesse de nous rappeler, via les médias, les pharmacies et les médecins de nous répéter que les médicaments génériques sont identiques.

 

On nous indique que la France est en retard sur l'usage des génériques par rapport aux pays européens, et que l'Allemagne par exemple il n'y a aucune réticence de la part de la population.

 

L'Allemagne ne s'interroge pas sur la concordance entre original et copie d'après les études. Bien évidement, car le taux de concordance est chez eux totale, l'Etat oblige l'exactitude des composants : la molécule biensur mais aussi les adjuvants sont aussi identiques.

 

La France n'oblige pas à avoir une exactitude à 100% des adjuvants, ce qui change forcements la capacité à soigner à un niveau identique du médicament original. Cela est évident mais pas pour l'administration de la santé publique de notre pays, pire ce détail est caché.

 

Parfois aussi les packagings sont moins intéressants financièrement que les originaux (rare mais cela existe).

Il est évident que le fait de changer et amoindrir la quantité des adjuvants permets d'augmenter une marge financière importante pour les organismes producteurs de médicaments.

 

Moins de principes actifs c'est évidement une marge non négligeable comme je l'ai indiqué, mais aussi, cela permets de diminuer l'efficacité, donc vendre un peu plus de médicaments car cela allonge le temps de guérison.

Une semaine pour soigner une grippe n'est pas concevable, il serait heureux de revenir à des délais plus raisonnables (4/5 jours environs).

 

Il serait temps d'imposer à nouveau et clairement (avec des règles et des cahiers des charges pour la mise sur le marché de nouveau médicaments), pour trouver des médicaments efficaces.

 

De rendre coupable un patient qui ne désire pas prendre un générique car il a constaté (après un premier essais) que le ou les génériques ne fonctionnent pas est une erreur.

 

Sur le principe je suis d'accord, baisser le déficit de la Cpam par ce biais, est honorable et à favoriser, mais seulement si tous les génériques ont une composition exacte à 100% et non pas à 60% par exemple.

 

Il est possible que certains génériques s'en approchent, il faudra soit changer la règle, soit étiqueter le taux d'exactitude de la copie pour que le malade sache ce qu'il prend.

L'efficacité doit être un but à obtenir.

 

TAIR Marc

publi 3-4Vers un nouveau paradigme

2012 et apres

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
<br /> Médicaments génériques: le cri d'alarme des médecins<br /> <br /> <br /> <br />   <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Pour les pouvoirs publics, la cause est entendue: pas de différence entre génériques et molécules de<br /> référence. Pourtant, de plus en plus de généralistes et de spécialistes s'interrogent sur leur efficacité, leurs limites, leurs effets indésirables. L'un d'eux dénonce les dérives de la<br /> politique sanitaire dans un livre dont L'Express publie des extraits.<br /> <br /> Jean Hvostoff n'est pas opposé aux génériques. Pas "par principe" en tout cas; en bon<br /> petit soldat de la santé publique, il en a même prescrit pendant des années. Jusqu'à ce jour de 2007 où un patient, salarié dans un laboratoire de génériques, lui lâche le morceau: si "son" médicament est moins cher que le princeps (la molécule de référence), c'est<br /> parce qu'il est produit dans un pays où "la matière première est moins pure. Donc, moins chère". "J'ai commencé à douter à ce moment-là. D'autant que, spontanément, de nombreux patients<br /> trouvaient ces traitements moins efficaces, plus difficiles à prendre, avec davantage d'effets secondaires. Bref, ce n'était pas pareil", se souvient ce généraliste en région<br /> parisienne.<br /> <br /> >> Lire aussi: Les dix génériques les vendus en France<br /> <br /> Longtemps, les pouvoirs publics ont balayé d'un revers de main méprisant les praticiens qui osaient,<br /> arguments à l'appui, mettre en question la doxa officielle. Le générique a<br /> la même efficacité que son princeps, martèlent-ils aujourd'hui encore. A peine concèdent-ils que certains malades peuvent, parfois, réagir moins bien. Mais c'est "dans la tête",<br /> ajoutent-ils aussitôt, insinuant à mots couverts que la faute en reviendrait en quelque sorte aux patients eux-mêmes. Jusqu'à l'argument massue, censé tout justifier: les économies ainsi<br /> réalisées légitimeraient à elles seules le remplacement automatique d'un médicament par un<br /> autre.<br /> "Equivalent" ne signifie pas "identique"<br /> <br /> Sauf que... Les "petits" généralistes ne sont plus seuls. Diabétologues, endocrinologues, neurologues,<br /> professeurs ou chefs de service, de plus en plus de spécialistes relaient ce discours. Et le renforcent par des exemples précis, difficilement réfutables. Les sociétés savantes s'y mettent<br /> également. Celles de cardiologie, d'hypertension artérielle, de pathologies infectieuses, notamment, ont fait part publiquement de leurs réticences. Jusqu'à l'Académie de médecine elle-même, qui a lancé une petite bombe en février 2012, en affirmant dans un<br /> rapport que "la bioéquivalence entre produit référent et générique ne signifie pas qu'il y a automatiquement une équivalence thérapeutique, en particulier lors de la substitution d'un générique<br /> par un autre". Ce qui a valu à ses auteurs une convocation de l'Igas, tant "le sujet dérange", constate son rapporteur, le Pr Charles-Joël Menkès.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> La vente de génériques (médicaments remboursables, en millions de boîtes)<br /> <br /> Or ces médecins ne sont pas idéologues ou militants. Pas davantage irresponsables ou achetés par les "big<br /> pharma", celles qui produisent des princeps et ont effectivement tout intérêt à jeter l'opprobre sur les génériques. Juste "des professionnels sensibles à la notion du juste soin au juste prix,<br /> mais attachés à la santé de leurs patients avant tout", selon la formule du Dr Jean-Yves Maes, installé à Lambersart, dans le Nord.<br /> <br /> Peu à peu, un climat de suspicion générale s'est installé, d'autant plus regrettable que les génériques constituent une réelle alternative aux princeps. De fait, ces produits sont soumis aux<br /> mêmes exigences, aux mêmes contrôles et au même suivi pharmacologique que les médicaments classiques. Ils doivent avoir la même composition en principe actif et la même concentration dans le<br /> plasma - à 5% près. Sur le papier, donc, pas de différence. La réalité, elle, est plus complexe. Pour être mis sur le marché, un générique doit faire la preuve de son "équivalence"<br /> thérapeutique avec la molécule de référence. Mais "équivalent" ne signifie pas "identique". Dans certains cas, notamment pour les génériques "apparentés aux similaires", les excipients (les<br /> diluants, conservateurs ou colorants ajoutés au principe actif), la forme chimique mais aussi la galénique (la présentation sous forme de comprimés, poudre, gélules ou sirop) diffèrent<br /> sensiblement. Le plus souvent, ces variations de forme, de couleur ou de goût, même si elles peuvent troubler les patients, n'en modifient pas l'efficacité.<br /> <br /> Néanmoins, l'Agence du médicament le reconnaît elle-même, les excipients appelés "à effet notoire"<br /> provoquent parfois des réactions inattendues. L'amidon de blé peut, par exemple, entraîner des manifestations cutanées ; le gluten, des allergies; le chlorure de benzalkonium, des irritations<br /> oculaires. Sans oublier l'huile d'arachide, la gélatine, le lactose, l'acide borique...<br /> Le pharmacien est désormais tout-puissant, ou presque<br /> <br /> <br /> Encore ne s'agit-il là "que" des effets secondaires. Car il y a aussi toutes les maladies où le médicament<br /> permet, dans la durée, d'équilibrer des paramètres biologiques et où les ajustements thérapeutiques doivent être strictement personnali<br /> <br />
Répondre
G
<br /> "De rendre coupable un patient qui ne désire pas prendre un générique..."<br /> <br /> <br /> Pour ma part je n'en suis plus là..<br /> <br /> <br /> Ma mère était à l'hopital pour une bronchite mal soignée par son médecin traitant. Après quelques jour (environ 1 semaine) elle était totalement remise et a demandé a son pneumologue habituel si<br /> elle pouvait avoir son traitement habituel complet en "vrai" médicaments (pour comparer avec son traitement totalement fait avec des génériques depuis des mois).<br /> <br /> <br /> Le lendemain son état s'est devenu subitement pire que lorsqu'elle est arrivée a l'hopital, et 2 jours après elle est morte!<br /> <br /> <br /> Pensez-vous que je me pose encore la question que vous êtes en train de vous poser après m'avoir lu...?<br />
Répondre
U
<br /> Les génériques, c'est pas automatique !<br /> <br /> <br /> Tout médicament devrait DEVENIR générique SANS rien changer dans sa composition, son conditionnement, au bout de N années. Et avec un prix 50% moins cher au minimum.<br /> <br /> <br /> C'est aussi simple que cela. Mais visiblement, c'est trop demander...<br />
Répondre
H
<br /> tout a fait<br /> <br /> <br />  <br />
Répondre

Nous sommes sociaux !

Articles récents