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Les Indiens se révoltent à nouveau contre le chantier de Belo Monte

Publié par Dav sur 11 Mai 2013, 19:59pm

Catégories : #Société

 

Le chantier de l’usine hydroélectrique de Belo Monte, construite sur le fleuve Xingu, à Altamira (à 900 km de Belém), est occupé depuis quelques jours par près de 200 Indiens. L’occupation du site de Belo Monte a obligé près de 6 000 employés de CCBM (Consortium Constructeur de Belo Monte) à arrêter le travail.
 

©Ruy Sposati

Bien que la Police Militaire ait donné l’ordre de retirer les Indiens du chantier, aucune action n’a pour le moment été menée en ce sens. La police était apparemment au courant de l’arrivée des Indiens mais elle n’a pas réussi à éviter l’occupation.

 

 

Les Indiens veulent être consultés

 

Des Indiens riverains des fleuves Xingu, Tapajós et Teles Pires, qui seront affectés par la construction de Belo Monte, demandent la suspension des travaux et des études supplémentaires sur les impacts environnementaux avant la construction des barrages, ainsi qu’une consultation préalable des peuples indigènes. Les manifestants exigent également le retrait des troupes militaires qui se trouvent sur leurs terres, à Belo Monte.

 

« Vous devez arrêter tous les travaux et les études, ainsi que les opérations policières sur les fleuves Xingu, Tapajós et Teles Pires. Nous souhaitons dialoguer, mais vous ne nous laissez pas parler. C’est pourquoi nous occupons votre chantier. Vous devez simplement tout arrêter et nous écouter », extrait de la lettre adressée au gouvernement fédéral.

D’après le Mouvement Xingu Vivo Para Sempre (Xingu vivant pour toujours), des représentants de huit peuples occupent le chantier, ainsi que des pêcheurs et des riverains. Tous ont cosigné une lettre expliquant leur mouvement. Ils affirment que l’occupation est à durée indéterminée, et qu’elle ne sera levée que lorsque le gouvernement fédéral aura répondu aux revendications présentées.

 

La construction va affecter 24 000 personnes

 

Le MPF (Ministère Public Fédéral) a demandé une étude sur la construction de Belo Monte. Il y a un an, un rapport de l’Institut de Technologie de l’UFPA (Université Fédérale du Pará), a montré que la construction de l’usine hydroélectrique de Belo Monte allait affecter 25 400 personnes, soit 9 000 familles de plus que ce que prévoyait le rapport d’impacts environnementaux du projet élaboré par la société Norte Energia, consortium formé par la compagnie nationale d’électricité Eletrobras et des entreprises privées brésiliennes.

 

La hausse du nombre d’indemnisations va faire augmenter le prix de la construction de l’usine de Belo Monte. D’après le MPF, Belo Monte est le projet le plus cher du Brésil, avec 30 milliards de reais d’investissements prévus, soit 11,5 milliards d’euros.

 

NP le nouveau paradigme

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L
<br /> https://www.sauvonslaforet.org/petitions/918/equateur-les-indiens-isoles-ont-besoin-de-protection/merci#form<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Dav, si tu permets...ils sont nos frères !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci<br />
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L
<br />  <br /> <br /> <br /> Expulsion historique de fermiers<br /> illégaux en terre yanomami<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Les Yanomami célèbrent le début d'une opération d'expulsion de fermiers illégaux sur leurs terres<br /> <br /> <br /> © Survival<br /> <br /> <br /> <br /> Les autorités brésiliennes ont commencé à expulser onze fermes illégales du territoire yanomami au Brésil et à restituer leur terre aux Indiens.<br /> <br /> <br /> Au moins trois des fermes de la région d’Ajarani ont été fermées jusqu’à présent. Elles auraient été exploitées par un certain Abrão<br /> Pires Mateus.<br /> <br /> <br /> Cette opération est le résultat d’une campagne de lobbying intense et de manifestations de la part de l’organisation yanomami du<br /> Brésil Hutukara, de la pression exercée par le ministère public et d’une expédition d’investigation<br /> menée par les Indiens et la FUNAI, le département des affaires indigènes du gouvernement<br /> brésilien.<br /> <br /> <br /> La terre des Yanomami du Brésil a été démarquée pour leur usage exclusif en 1992, lors d’une victoire sans précédent faisant suite à la dévastation provoquée par des dizaines de milliers<br /> d’orpailleurs qui avaient envahi leur territoire.<br /> <br /> <br /> Mais des mineurs illégaux continuent d’opérer dans la région, polluant les rivières et menaçant la vie des Yanomami isolés, et des<br /> fermiers de Arajani ont illégalement abattu des zones de forêt yanomami.<br /> <br /> <br /> La terre des Yanomami est vitale pour leurs moyens de subsistance et leur survie. Davi Kopenawa Yanomami, chamane connu sous le nom<br /> de ‘Dalai lama de la forêt’ a déclaré à Survival : ‘Notre terre doit être respectée. Notre terre est notre héritage, un héritage qui nous protège’.<br /> <br /> <br /> Les Yanomami ont célébré le début de cette opération et font pression pour que les autres fermes soient rapidement éliminées.<br /> <br /> <br /> Survival soutient les Yanomami depuis plusieurs décennies et appelle à l’expulsion des envahisseurs illégaux de leur terre au Brésil<br /> et au Venezuela.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Source: Survival<br />
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M
<br /> De tout coeur avec eux? RESPECT pour ces hommes debout qui se battent pour leurs droits, leur vie, leur avenir et l avenir de leurs enfants, celui de la Terre mère aussi... Avec leurs petits<br /> moyens contre les grands trusts et les bulldozers sans âme du monde de la finance.  La raison du plus fort... La force de la raison...<br />
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G
<br /> Bravo!<br /> <br /> <br /> Les états n'ont aucun droit sur les terres; elles sont toutes aux peuples ...c'est une partie du nouveau<br /> paradigme<br />
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