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Pris à partie par les défenseurs des éléphants, le Vatican a assuré à ceux-ci sa solidarité et a affirmé mercredi qu'il n'encourageait pas, même indirectement, le commerce illégal de l'ivoire.
Les problèmes du Vatican ont commencé après la publication dans le National Geographic, en septembre 2012, d'un article sur la transformation de l'ivoire en objets de dévotion: le Vatican offrirait des cadeaux en ivoire aux chefs d'Etat rendant visite au pape Benoît XVI. Autant dire que depuis, le Saint-Siège croule sur les lettres de protestations.
Du coup, le Vatican a décidé de réagir dans une lettre adressée "aux amis des éléphants". Le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, y dresse en détail les actions du Saint-Siège pour la défense des espèces menacées. Il dément également plusieurs accusations, dont la présence d'ivoire dans certains magasins du Vatican, tout en affirmant que l'Eglise n'a jamais soutenu le trafic d'ivoire.
Il précise que la boutique citée dans le reportage est située hors du Vatican et ne dépend pas d'une institution vaticane. Et d'ajouter que les cadeaux en ivoire ne font pas partie de l'offre proposée sur le territoire du Vatican. Certes, le président ivoirien Alassane Ouattara a bien offert au pape un échiquier en ivoire en novembre dernier, mais il s'agissait "d'ivoire légal"...