Alors que le monde politico-médiatique s’attardent sur Depardieu et le mariage pour tous, les déclarations de Ziad Takieddine sont, elles, passées sous silence.
C’est volontairement que Le Journal du Siècle a attendu quelques jours afin de voir ce que la presse mainstream et les chaînes d’information allaient dire sur les bombes posées par Ziad Takieddine lors de l’émission de Laurent Ruquier sur France 2, « On n’est pas couché ». Au final. Un monde politique et médiatique qui a décidé volontairement de se murer dans le silence. Mais pourquoi ?
Tout d’abord parce que l’homme d’affaires franco-libanais a réaffirmé, entre autres, que la guerre en Libye, soutenue par les médias ainsi que par la plupart des hommes politiques de gauche comme de droite, a été fabriquée de toutes pièces dans l’objectif, entre autres, d’assassiner Mouammar Kadhafi. Pourquoi ?
Parce que Mouammar Kadhafi détenait des preuves tangibles impliquant Sarkozy et plusieurs hommes politiques français dans des affaires de corruption au plus haut sommet de l’État français.
Fâché de la décision de la France de reconnaître les rebelles du Conseil national de transition libyen (CNT), Khadafi avait menacé Nicolas Sarkozy de révéler un «grave secret» sur le financement de sa campagne présidentielle de 2007. Au printemps 2011, sur les ondes d’Euronews, Seif al-Islam Kadhafi a affirmé détenir des preuves selon lesquelles son père avait financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, ce qu’a rappelé Takieddine, à hauteur d’au moins 50 millions d’€.
Enfin, à l’automne dernier, le journal italien Corriere della Sera et le quotidien britannique Daily Telegraph ont affirmé que les services secrets français avaient exécuté Kadhafi.
Le témoignage de Takieddine semble fournir un maillon manquant sur cette affaire puisqu’il a révélé avoir eu une rencontre au mois de décembre dernier, avec le neveu d’un très important ancien responsable du régime Kadhafi qui croupit dans les geôles libyennes. Lors de cette rencontre secrète, Takieddine aurait pris connaissance d’éléments de preuves tangibles. Des enregistrements vidéos, des CD et des documents, qui documentent un véritable système de commissions illicites qui dépassent les 400 millions d’euros sur une période allant de 2007 à 2011. Ces éléments seraient dans un coffre hors de France en attendant que la justice française les demande.
Zia Takieddine affirme avoir vu dans ces vidéos, des hommes politiques français recevoir, lors de différentes rencontres, des paiements. On y découvrirait également des informations concernant les comptes bancaires, les transferts, les sociétés-écrans, etc.
Si les révélations de Ziad Takieddine s’avéraient exactes, elles risqueraient de terrasser une grande partie de l’«establishment» français.
D’ailleurs, la justice française veut entendre Ziad Takieddine dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte à ce sujet.
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