Peu de gens s’en rendent compte car le phénomène est pervers et insidieux, il couvre toutes les strates de la société sans dire son nom, et pourtant il est probable que dans ce domaine aussi, l’homo occidentalis n’ait atteint le point de non retour.
Je veux parler de l’empoisonnement progressif de la population depuis un demi siècle.
La fin de la seconde guerre mondiale va marquer un changement tant spectaculaire qu’inéluctable, concrétisé par une matérialisation et une massification devenues universelles et totalitaires, transformant l’homo sapiens en homo consommatus. Et ce phénomène, je devrais dire ce virus, qui jusqu’à maintenant a touché essentiellement l’homo occidentalis, à commencer par les américains qui en sont même la caricature jusqu’à l’extrême, est aujourd’hui à la portée d’une partie croissante de la population des pays dits émergents que sont les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine), autrement dit plus de la moitié de la population mondiale.
Quel empoisonnement ?
Celui qui affecte le corps humain au sens large, c’est-à-dire :
- ce qui provient de son environnement : ce que nous respirons (l’air), et ce que nous ingérons (nourriture, boissons et autres substances) ;
- ce qui provient d’initiatives destinées à le soigner (système de soins), à le transformer (manipulations génétiques, PMA, etc) ou à le seconder (appareils électroniques).
Or cet environnement a connu tout au long du XXème siècle, et surtout depuis sa seconde moitié, un extraordinaire développement qui semble infini. L’agriculture productiviste, le recours sans cesse croissant aux machines et son corollaire, la course à l’énergie, le développement à grande échelle de la chimie, tout ceci mène au sacro-saint principe de la société de consommation entraînant le monde dans une spirale infernale, celle-ci justifiant au passage toute la stratégie financière de ces 40 dernières années.
Pourquoi peut-on parler aujourd’hui d’empoisonnement ?
Parce que nous commençons à avoir du recul, c’est-à-dire à avoir suffisamment d’années derrière nous pour tirer un enseignement, ou du moins des tendances, sur des choix de société effectués au bas mot il y a 50 ans.
L’utilisation abusive et exagérée d’engrais et de pesticides a bouleversé l’ordre naturel, pollué les nappes phréatiques, détruit les insectes, décimé les abeilles, bref atteint l’écosystème de façon irrémédiable. « Quand on a commencé à montrer que les sols mouraient biologiquement, on nous a demandé de nous taire » affirme Claude Bourguignon, ingénieur agronome.
Et que dire de l’élevage, où les animaux, dans des conditions souvent scandaleuses, grandissent de façon accélérée et anti-naturelle grâce à des procédés artificiels tels que farines carnées, produits chimiques, hormones de croissance et antibiotiques.
La nourriture ?
Non seulement elle est issue de cette agriculture chimique, mais elle subit également des traitements et des ajouts de substances chimiques, voir carrément des transformations qui font se demander si le pain de chez Mac Do a encore droit à l’appellation « pain », ou s’interroger sur la notion de « fromage analogue » chez Pizza Hut.
La malbouffe s’est transformée en empoisonnement : « La nourriture distribuée par les cartels de l’agro-alimentaire, dépourvue de nutriments et de vitamines, bourrée de produits chimiques, affaiblit les populations et les empoisonne » (Claire Séverac, Complot mondial contre la santé, éditions Alphée).
L’affaire du Mediator est l’arbre qui cache la forêt. Cette molécule était tellement nocive qu’on a pu cette fois-ci établir un lien de cause à effet. Mais quid de tous les autres ? Claire Séverac, déjà citée, explique ce que beaucoup commencent à comprendre : « L’intérêt des industries pharmaceutiques est de maintenir les populations en traitements permanents (contre des maladies fabriquées par des hommes, voire même d’autres qui n’existent pas !). C’est pour cela aussi que les médicaments dont on dispose sont conçus pour soulager les symptômes et non pour traiter les causes des maladies. »
Derrière un médicament se cache une molécule dont les prétendus bénéfices sont mis en avant, et les effets secondaires systématiquement minimisés, alors que ce sont autant de bombes à retardement, voire de poisons, en puissance.
Le traitement des maladies ?
Avant d’aborder la question fondamentale du cancer avec le Pr Belpomme, en fin de cet article, laissons le Dr Hamer, inventeur de la Médecine Nouvelle (médecine naturelle défendue notamment par la revue Néosanté) s’exprimer à ce sujet : « Les Israéliens, et en particulier les Chassidim, pratiquent secrètement la Médecine nouvelle depuis plus de 20 ans, et cela avec le plus grand succès, c’est-à-dire à 98%. Ils prônent la chimiothérapie et la morphine comme soi-disant thérapie des cancers pour les non-juifs, avec pour résultat que 98% d’entre eux en meurent. » Les chimios, radio et autres hormonothérapies sont autant de poisons qui non seulement ne guérissent pas, mais font de vous un client à vie de big pharma. Les alternatives, notamment celles basées sur des méthodes naturelles, et qui ne viennent pas des multinationales pharmaceutiques, sont systématiquement écartées ou dénigrées.
Les vaccinations ?
Là aussi, l’affaire du Gardasil masque un problème beaucoup plus grave et beaucoup plus vaste. Non seulement les vaccins sont de plus en plus pointés pour leur toxicité, leur inefficacité et leur relation avec l’augmentation de certaines pathologies comme l’autisme, mais on se rend compte maintenant que leur utilisation massive et régulière sur l’ensemble des populations est en train de dérégler gravement notre système immunitaire.
La pollution atmosphérique ?
Je crois que je n’ai pas besoin de développer le sujet, tant notre société moderne est -enfin- consciente du problème. Par contre, les médias mainstream ne parlent pas du phénomène des chemtrails, ces curieuses traces laissées par les avions qui s’apparentent plus à une pollution chimique, soi-disant pour lutter contre le réchauffement climatique, qu’à d’innocentes émanations dues à la condensation des réacteurs.
Les gadgets électroniques ?
A peine 10 ans de téléphone portable et on parle déjà des méfaits de la pollution électromagnétique. Un petit livre « Le téléphone portable, gadget de destruction massive » (éditions l’Echappée) nous rappelle que l’étude européenne Reflex (financée par l’UE) concluait en 2004 : « les champs électromagnétiques générés par les antennes des téléphones portables provoquent indirectement des ruptures dans les brins d’ADN de cellules humaines et animales. Ils vont même jusqu’à perturber la synthèse de certaines protéines. » On pourrait parler aussi des effets néfastes des fours à micro-ondes sur notre santé. Et ainsi de suite…
Les conséquences de tout cela ?
L’émergence et le développement de nouvelles maladies, liées à notre façon de vivre et à notre environnement, dont la plus répandue est le cancer.
Laissons dans ce domaine la parole au professeur Dominique Belpomme, dans son livre Ces maladies créées par l’homme (Albin Michel) :
« En tant que cancérologue, je me suis aperçu que le cancer était une maladie que notre société fabriquait de toutes pièces et qu’il était en grande partie induit par la pollution de notre environnement. »
« Le constat est évident. Les maladies d’aujourd’hui ne sont plus les maladies naturelles d’hier. Elles sont toutes, ou presque, artificielles. C’est nous, c’est-à-dire notre société, notre civilisation, qui les induisons. »
« On peut citer les stérilités masculines, les malformations congénitales, la plupart des maladies cardiovasculaires, l’obésité, la très grande majorité des diabètes, les infections nosocomiales, les allergies, l’asthme… Et bien entendu le cancer, devenu une maladie de civilisation. »
« Dans les causes environnementales, il faut inclure la pollution d’origine alimentaire : les nitrates, pesticides et certains additifs se sont avérés être cancérigènes, et nous les ingérons le plus souvent à notre insu. Les aliments que nous ingérons, l’eau que nous buvons et l’air que nous respirons sont beaucoup plus pollués qu’il y a 20 ans. En outre, les recherches toxicologiques actuelles concluent indiscutablement à l’effet cancérigène de nombreux polluants.(…) On peut donc finalement considérer que ce sont 80 à 90% des cancers qui sont causés par la dégradation de notre environnement. »
Sachant que le Professeur Belpomme identifie dans son livre, parmi les nombreux facteurs cancérigènes : les fumées et goudrons provenant de la combustion de produits fossiles, les dioxines, les métaux lourds, l’amiante, les engrais nitratés, les pesticides, certains plastiques et produits synthétiques, certains colorants, modificateurs de goût et conservateurs alimentaires, la pilule contraceptive, certains médicaments…
Et le Pr Belpomme d’ajouter : « Il ne faut pas croire que l’homme, en raison de ses capacités technologiques, pourra faire exception aux lois de l’évolution naturelle. Non, ces lois sont irréductibles et incontournables et l’homme ne peut, ne pourra jamais les négliger, encore moins les modifier à son avantage ! ».
« Les activités technologies de l’homme dont on vante tant les mérites ne pourront conduire qu’à la disparition prématurée de l’espèce humaine, s’il n’y est mis une certaine limite et si ces activités ne se font pas le plus possible en harmonie étroite avec la nature.
Comme tout organisme vivant, chaque espèce est régulée par des lois biologiques. Toute transgression artificielle de ces lois ne peut conduire qu’à la mort de l’organisme ou de l’espèce concernée. »
Alors ?
Faudra-t-il attendre 50 ans pour admettre que les OGM, en violant l’ordre naturel, auront généré de nouvelles pathologies et déréglé encore plus le fonctionnement du corps humain ?
Faudra-t-il attendre 50 ans pour constater que l’exploitation du gaz de schiste, outre son énorme consommation d’eau, aura réussi à polluer gravement les nappes phréatiques et les couches sédimentaires du sol ?
Combien de temps allons-nous vivre encore dans ce mensonge permanent que la technologie et le progrès font notre bonheur ?
Pour terminer cet article, je vais vous dénoncer un des mensonges les plus courants de ces dernières années : celui de l’espérance de vie.
L’espérance de vie, une manipulation mensongère
Lors d’une de ses conférences, Dominique Tassot a rappelé que « La meilleure façon de mentir, c’est d’induire en erreur en ne disant que des choses vraies. ». C’est tout à fait le cas de l’espérance de vie de l’homo occidentalis. S’appuyant sur les formidables progrès de l’hygiène, des soins, et de l’amélioration de l’habitat réalisés au XXème siècle, les experts ont pu constater que les deux dernières générations ont vu fortement progresser leur espérance de vie. Et ils en concluent que celle-ci va forcément continuer à progresser dans les décennies à venir. Rien n’est plus faux.
Je prédis qu’à partir de ma génération, la courbe de l’espérance de vie va commencer à décliner, pour devenir très préoccupante dès la génération suivante.
D’abord, il faut savoir que l’espérance de vie de l’être humain a toujours été de 70 ans en moyenne. Elle était la même au temps de Jésus, au Moyen-Age comme au début du 20ème siècle. Il suffit, pour s’en convaincre, de se pencher sur l’âge atteint par les personnages célèbres, dont on a conservé trace : philosophes, scientifiques, prélats, souverains et aristocrates, saints chrétiens etc. Hors morts violentes bien entendu. Vous serez surpris de l’âge respectable que beaucoup atteignirent.
Tout a commencé à changer avec la génération de nos grands-parents, ceux qui sont nés au début du XXème siècle. L’effet conjugué d’une solide constitution héritée d’un mode de vie et d’une nourriture encore sains, et de l’amélioration considérable de l’hygiène et des soins, leur a permis d’atteindre pour beaucoup un âge très élevé.
La génération suivante, celle de nos parents nés dans les années 30, 40 et 50, a bénéficié dès son jeune âge des débuts de la société de consommation. Leur constitution, héritée de leurs parents est encore robuste, et leurs habitudes alimentaires sont encore saines, du moins dans la première moitié de leur vie. Ils sont petit à petit rattrapés par la pollution atmosphérique et les méfaits de la nourriture industrielle, mais c’est aussi cette génération qui « cuisine » encore, à partir de produits frais, et qui représente d’ailleurs presque la moitié des clients sur les marchés. Notez que, même si cette génération proroge l’espérance de vie de la précédente, c’est celle qui est aussi frappée de plein fouet par le cancer. Comme quoi, à peine 20 ans d’agriculture productiviste et de nourriture qui se « chimiarise » petit à petit commencent déjà à faire des dégâts. Qui n’a pas un parent, un ami, une connaissance décédé du cancer aux alentours de 70 ans, même avant ?
Le vrai danger concerne la génération actuellement aux commandes, la mienne. Celle qui a entre 30 et 55 ans aujourd’hui. Celle que l’on peut appeler « la génération Mac Do ». Elle est née avec les débuts des fast-foods et autres formules de restauration rapide, c’est elle qui avale un sandwich le midi, enfourne un plat préparé dans le micro-ondes le soir, ingurgite une pizza affalée devant la télé, et n’est plus capable d’effectuer 50 mètres sans prendre sa voiture. Cette génération en surpoids se gave de sodas, de frites, de pain blanc, de sucres, tout cela exclusivement en provenance d’une agriculture productiviste élevée aux pesticides, et d’une industrie agro-alimentaire qui transforme des aliments sains et vivants en nourriture androïde bourrée de produits chimiques, insipide mais « sécurisée ». Cette même génération « majeure et (beaucoup trop) vaccinée » est aussi celle qui se rassure comme elle le peut en ingérant, au choix, des excitants (alcool, cigarette et autres drogues), des tranquillisants (la gamme est large) ou des médicaments (vous savez, ces produits formidables qui vous soignent sans avoir, ou très peu, d’effets secondaires. Si, si, puisqu’on vous le dit !)
Tout cet environnement hautement nuisible, aggravé par un comportement irresponsable et infantilisant, est irrémédiablement cancérigène. Nous vous y trompez pas : les quadras d’aujourd’hui seront peu nombreux à dépasser le cap des 70 ans fatidiques.
Compte tenu de tous les facteurs développés plus haut, il n’est pas possible que dans ces conditions, l’espérance de vie continue à progresser. Les modèles de calcul ne tiennent pas compte de la progression de la nocivité de notre environnement et de notre nourriture, ou la minimisent, comme si cela n’avait pas changé depuis 50 ans. Car sinon, il faudrait totalement modifier notre système et notre mode de vie. Or nous n’en prenons pas le chemin.
Quand à la génération suivante, celle de nos enfants, je n’ose y penser, mais j’ai bien peur que nous en verrons beaucoup mourir avant nous.
Pour ceux que cela intéresse, je développerai les aspects « santé » et « agro-alimentaire » dans de prochains articles.
Quand aux solutions, elles sont simples :
rapprochez-vous le plus possible d’un mode de vie naturel. Mangez bio et surtout des produits frais : cuisinez-les vous-même. Méfiez-vous surtout de la viande, c’est une des formes d’alimentation les plus pourries. Il existe de nombreuses filières de viande bio, en direct du producteur. Achetez des fromages au lait cru. Equilibrez et diversifiez votre alimentation, réduisez les féculents et supprimez les sodas. Respectez les besoins biologiques de votre corps en le nourrissant de façon équilibrée 3 fois par jour, et faites-le jeûner de temps en temps. Respirez l’air de la campagne plutôt que celui des villes. Jetez tous vos médicaments et revenez aux recettes de vos grands-mères et à la médecine naturelle. Proscrivez toute vaccination. Allez acheter votre pain complet à pied et prenez l’escalier au lieu de l’escavator ou de l’ascenseur.
Le grand réveil