Sont concernés les "médicaments plus dangereux qu’utiles", pour lesquels la revue indépendante demande le retrait du marché en raison des risques qu’ils représentent.
A l’heure de la suspicion dans l’opinion contre le médicament, la revue "Prescrire" dévoile jeudi sa liste noire. Elle publie les "médicaments plus dangereux qu'utiles", pour lesquels elle demande le retrait du marché en raison des risques sanitaires "disproportionnés" qu'ils représentent par rapport aux bénéfices apportés.
"Certains sont nouveaux, d'autres sont plus ou moins anciens mais encore autorisés, disponibles et promus", souligne la revue indépendante.
Cette liste noire, qui comporte plusieurs dizaines de médicaments, "à retirer du marché". Elle a été établie sur la base d'analyses publiées dans la revue de 2010 à 2012. Prescrire en profite pour énoncer une meilleure option disponible, quand elle existe.
Le Zyban ou le Protopic épinglés
En dermatologie, la revue épingle notamment le Protopic, un immunodépresseur dans l'eczéma, qui expose à des risques de cancers cutanés et de lymphomes. Mieux vaut en rester à un dermocorticoïde, selon Prescrire. Le Primalan, un antihistaminique, figure également sur la liste. Il expose à des troubles du rythme cardiaque.
En gastro-entérologie, la revue met en cause le Motilium, par exemple, un neuroleptique qui expose à des troubles du rythme ventriculaire et des morts subites. Les antiacides ou l'oméprazole (comme le Mopral) ont une balance bénéfices-risques "plus favorable". De même, le Zyban, utilisé pour le servage tabagique, expose à des troubles neuropsychiques et à des malformations cardiaques congénitales.
Parmi les antalgiques à éviter, le revue cite le Ketum en gel qui peut augmenter les troubles cutanés.
Cette liste fait l'objet d'un dossier spécial dans son numéro de février et est mise en accès libre
BFMTV
A l’heure de la suspicion dans l’opinion contre le médicament, la revue "Prescrire" dévoile jeudi sa liste noire. Elle publie les "médicaments plus dangereux qu'utiles", pour lesquels elle demande le retrait du marché en raison des risques sanitaires "disproportionnés" qu'ils représentent par rapport aux bénéfices apportés.
"Certains sont nouveaux, d'autres sont plus ou moins anciens mais encore autorisés, disponibles et promus", souligne la revue indépendante.
Cette liste noire, qui comporte plusieurs dizaines de médicaments, "à retirer du marché". Elle a été établie sur la base d'analyses publiées dans la revue de 2010 à 2012. Prescrire en profite pour énoncer une meilleure option disponible, quand elle existe.
En dermatologie, la revue épingle notamment le Protopic, un immunodépresseur dans l'eczéma, qui expose à des risques de cancers cutanés et de lymphomes. Mieux vaut en rester à un dermocorticoïde, selon Prescrire. Le Primalan, un antihistaminique, figure également sur la liste. Il expose à des troubles du rythme cardiaque.
En gastro-entérologie, la revue met en cause le Motilium, par exemple, un neuroleptique qui expose à des troubles du rythme ventriculaire et des morts subites. Les antiacides ou l'oméprazole (comme le Mopral) ont une balance bénéfices-risques "plus favorable". De même, le Zyban, utilisé pour le servage tabagique, expose à des troubles neuropsychiques et à des malformations cardiaques congénitales.
Parmi les antalgiques à éviter, le revue cite le Ketum en gel qui peut augmenter les troubles cutanés.
Cette liste fait l'objet d'un dossier spécial dans son numéro de février et est mise en accès libre
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