
Le président Barack Obama a déclaré que les autorités avaient pris toutes les mesures nécessaires pour se préparer à l'ouragan Sandy mais que l’élimination de ses conséquences pourrait prendre beaucoup de temps. Les experts pensent que cette formule évasive dissimule l’aveu des dégâts énormes que les éléments déchaînés ont causé à l’économie américaine.
Les pertes subies par les compagnies d’assurance sont évaluée à 5, voire 10 milliards de dollars d’après le bilan dressé par la société Equecat. Le problème réside dans le fait que Sandy a frappé l’Amérique à la veille de la saison des soldes de Noël et qu'au lieu d’acheter des tas de cadeaux parfaitement inutiles, les gens préfèrent dépenser des centaines et des milliers de dollars pour s’équiper en groupes électrogènes, matériel de sauvetage ou pour remettre en état leurs maisons et terrains éprouvés par la tempête
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Les gens ont l’imppression que les désastres naturels sont devenus plus fréquents ces derniers temps. Cette opinion est partagée par certains scientifiques dont l’écologiste Alexeï Yablokov, conseiller à l’Académie russe des sciences:
« Les statistiques montrent que les remboursements versés par les sociétés d’assurance en cas de désastres naturels de grande ampleur ont augmenté dans de grandes proportions. Cela signifie que les calamités naturelles causant un grand préjudice sont sûrement de plus en plus nombreuses. Pourquoi ? Les hypothèses de manquent pas, mais il est évident que le climat ne présage rien de bon ».
La plupart des spécialistes s’accordent à dire qu’une chute brutale d’activité économique suit généralement un désastre naturel et qu’il faut environ un an pour redresser la situation avec l’aide de l’État et des institutions internationales.
Mais cette bonne tenue face aux éléments ne doit pas rassurer parce que les phénomènes naturels catastrophiques pour l’homme ne cessent de se multiplier.
Nous nous trouvons en fait à un carrefour de l’histoire. Deux cas de figure se présentent : soit la réduction numérique de l’humanité, soit une répartition plus juste et plus équitable des ressources financières, techniques, politiques, et enfin, géographiques. En optant pour la première probabilité nous perdons notre qualité d’êtres humains, mais en optant pour la seconde, notre civilisation peut entrer dans une nouvelle phase de son développement. T