Fragilisé par les 138 essais nucléaires souterrains français, l'atoll de Mururoa pourrait provoquer un tsunami, en cas d'effondrement d'une partie de sa structure, en particulier dans le nord-est de l'île.Les secteurs Françoise, Camélia et Irène - dont les anciens de "Muru" se souviendront - sont effet sous la menace de l'effondrement d'une énorme "loupe" de la structure coralienne et calcaire. Ce "glissement" d'une partie immergée pourrait atteindre 670 millions de m3, constate un rapport du DSND remis le 25 janvier dernier aux autorités de la Polynésie française. Le DNSD est le délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la défense.
Selon les simulations, un tel effondrement provoquerait une grosse vague atteignant 20 mètres à l'endroit même du glissement et haute encore de deux à cinq mètres en zone vie, à l'est de l'atoll de Mururoa...