Les autorité ont déclaré l’état d’urgence et demandé aux compagnies aériennes de ne pas transporter de touristes pour le moment, en raison des pluies violentes qui ont provoqué des crues éclair dans cet archipel du Pacifique Sud.
Les routes desservant l’aéroport international à Nadi sont coupées et les très fortes intempéries doivent se poursuivre jusqu’à au moins mardi.
La compagnie nationale Air Pacific a indiqué avoir annulé tous ses vols à destination des Fidji et n’a maintenu que quelques vols en partance, pour les voyageurs déjà présents à l’aéroport international. Selon le directeur des aéroports des Fidji, des centaines d’étrangers sont actuellement en attente à l’aéroport, et d’autres, en grand nombre, ont été bloqués en tentant de s’y rendre.
Le centre de la ville de Nadi est inaccessible au public, envahi par les eaux après que la rivière voisine a quitté son lit. Au moins 4 personnes sont mortes et quelque 8 000 habitants se sont réfugiés dans des centres d’évacuation, à la suite de ces crues.
Tout au long de la journée de vendredi, le niveau des eaux dans les zones affectées n’a cessé de grimper, atteignant parfois des cotes de plus de sept mètres cinquante notamment à Nadi, ville construite dans une cuvette.
Les écoles dans les zones les plus touchées ont été fermées. L’armée a été mise en situation de veille, afin d’être en mesure de monter rapidement une opération de secours, au besoin.
Fin janvier 2012, une précédente vague d’inondations avait fait près d’une dizaine de victimes, ainsi que plusieurs milliers de déplacés, dans les mêmes régions de Viti Levu.
Cette récente vague d’inondations avait aussi suscité de vives inquiétudes quant à une recrudescence de maladies liées à la présence de grandes quantités d’eaux stagnantes, comme la typhoïde, la leptospirose, la dengue ou encore la dysenterie. Les autorités sanitaires, vendredi, renouvelaient les consignes d’hygiène préventive destinées à la population.
Source : Tahiti Info, AP, Reuters
"Vers un nouveau paradigme"
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