Un habitant de Breda (Pays-Bas) qui a eu l’heureuse surprise de gagner 2,5 millions d’euros au lotto a prévu de faire le bonheur de près de 500 enfants pauvres de sa ville. Le gagnant de la loterie veillera en effet à ce que 481 enfants dont les parents doivent être aidés par la Banque alimentaire reçoivent des cadeaux de Saint-Nicolas, relate le quotidien néerlandais BN DeStem.
Le Saint-Nicolas anonyme de Breda a décidé que sa fortune fraîchement acquise devait également faire le bonheur d’enfants démunis. Il a donc souhaité que son coup de chance profite aux plus jeunes sous forme de cadeaux inespérés à l’occasion des fêtes de fin d’année. Mais à côté des incontournables jouets figurent aussi des ordinateurs portables afin d’offrir aux jeunes un outil essentiel au bon déroulement de leurs études, un point essentiel pour le généreux gagnant. Le montant total des cadeaux offert ampute sérieusement le jolie somme remportée par le Hollandais mais laissera un souvenir impérissable à de nombreuses familles.
Cher Saint-Nicolas…
« Quand cet homme nous a rencontré la semaine dernière pour nous exposer son plan, nous étions enchantés. Mais comment faire en sorte que les enfants remplissent une liste équitable pour le discret Grand Saint? », explique Désiré van Veldhoven de la Banque alimentaire.
« Il a été décidé que jusque douze ans, les enfants pourraient choisir pour 150 euros de jouets dans les publicités. Entre 12 et 17 ans, ils pouvaient choisir d’opter pour un ordinateur portable à la place des jeux », relate-t-il. Quarante volontaires se sont donc rendus auprès de 250 familles inscrites dans leurs services d’aide sociale afin de demander aux enfants ce qui leur ferait plaisir tout en veillant à ce que le donateur reste dans l’anonymat souhaité.
Discrétion respectée
Classé cinquième sur l’échelle des gains du tirage du 10 novembre dernier, le généreux gagnant du lotto avait remporté 2.540.000 euros. Il a signalé avoir tiré les bons numéros dans un tabac dont la propriétaire fait preuve d’une absolue discrétion. « Je sais qui c’est et d’où il vient mais je n’en dirai pas plus, c’est ce que j’ai convenu avec lui », a-t-elle rapporté auprès des journalistes curieux de savoir qui se cache derrière tant d’altruisme. L’association et la libraire resteront donc les seuls à connaître l’identité du Saint-Nicolas de Breda.