Frigide Barjot et son mari Basile de Koch, alias les époux Tellenne, bénéficiaires d'un logement de 173 m² avec terrasse près du Champ de Mars, ont été priés de quitter les lieux après une action de leur bailleur social.
L'ex-égérie de la Manif pour tous connaît de nouveaux déboires. Est-ce une conséquence de son intense opposition au mariage homo? Toujours est-il que Frigide Barjot et son époux, Basile de Koch, ont été priés de quitter leur appartement situé près du Champ de Mars. Ce duplex de 173 m2, qui comprend une terrasse, est géré par la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP). Celle-ci a fait état de cette procédure dans un communiqué ce jeudi, confirmant une information de L'Express.
De lieux utilisés pour un usage commercial avec sous-location
"Une assignation a été délivrée à (l')encontre (des époux Tellenne) pour obtenir la résiliation des baux des logements occupés, suite à l'utilisation continue des lieux à usage commercial par la société 'Jalons' ainsi que la sous-location. Ces deux motifs constituent des manquements graves aux obligations des baux d'habitation consentis à Monsieur et Madame Tellenne", affirme le bailleur social.
Le groupe Jalons était au départ un groupe d'étudiants co-fondé par Basile de Koch, qui organisait des happenings humoristiques. Il s'est ensuite transformé en société d'édition spécialisée dans la publication de pastiches (Le Monstre, le Cafard acharné, l'Aberration...)
Une "centaine de procédures analogues pour 'occupation anormale' (transfert illicite de baux, occupation sans titre, occupation à titre commercial...) sont actuellement en cours", précise la RIVP.
Delanoë aurait retardé la procédure le temps des manifestations
La régie assure que "cette procédure a été engagée (...) dès la fin de l'analyse juridique détaillée de la situation". L'Express affirmait mercredi que "l'assignation était prête depuis un moment", mais que Bertrand Delanoë avait choisi "d'attendre la fin des manifestations contre le mariage pour tous, afin que cette procédure ne soit pas interprétée comme une volonté de nuire à l'égérie du mouvement".
Le logement de Frigide Barjot et son époux, situé dans le XVe arrondissement près du Champ-de-Mars, est en fait constitué de deux appartements qu'ils ont été autorisés à relier en duplex en 2001, a précisé à l'AFP la RIVP. Basile de Koch était logé dans le sien depuis 1994 et Frigide Barjot depuis 2000. La Ville de Paris n'est majoritaire au capital de la RIVP que depuis 2007.
Un loyer bien inférieur au prix du marché
Le loyer acquitté par le couple est de 2.850 euros, un montant bien inférieur au prix du marché. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un logement HLM mais d'un logement intermédiaire à loyer libre. La RIVP a cherché à augmenter ce loyer, mais les locataires ont fait jouer une clause sociale, en arguant de relativement faibles revenus (environ 36.000 euros par an).
Jalons reversait au couple environ 9.000 euros par an au titre de la sous-location, selon une source proche du dossier. La RIVP assure avoir appris en avril par la presse que Jalons était domicilié à l'adresse personnelle de Frigide Barjot.
BFMTV
L'ex-égérie de la Manif pour tous connaît de nouveaux déboires. Est-ce une conséquence de son intense opposition au mariage homo? Toujours est-il que Frigide Barjot et son époux, Basile de Koch, ont été priés de quitter leur appartement situé près du Champ de Mars. Ce duplex de 173 m2, qui comprend une terrasse, est géré par la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP). Celle-ci a fait état de cette procédure dans un communiqué ce jeudi, confirmant une information de L'Express.
"Une assignation a été délivrée à (l')encontre (des époux Tellenne) pour obtenir la résiliation des baux des logements occupés, suite à l'utilisation continue des lieux à usage commercial par la société 'Jalons' ainsi que la sous-location. Ces deux motifs constituent des manquements graves aux obligations des baux d'habitation consentis à Monsieur et Madame Tellenne", affirme le bailleur social.
Le groupe Jalons était au départ un groupe d'étudiants co-fondé par Basile de Koch, qui organisait des happenings humoristiques. Il s'est ensuite transformé en société d'édition spécialisée dans la publication de pastiches (Le Monstre, le Cafard acharné, l'Aberration...)
Une "centaine de procédures analogues pour 'occupation anormale' (transfert illicite de baux, occupation sans titre, occupation à titre commercial...) sont actuellement en cours", précise la RIVP.
La régie assure que "cette procédure a été engagée (...) dès la fin de l'analyse juridique détaillée de la situation". L'Express affirmait mercredi que "l'assignation était prête depuis un moment", mais que Bertrand Delanoë avait choisi "d'attendre la fin des manifestations contre le mariage pour tous, afin que cette procédure ne soit pas interprétée comme une volonté de nuire à l'égérie du mouvement".
Le logement de Frigide Barjot et son époux, situé dans le XVe arrondissement près du Champ-de-Mars, est en fait constitué de deux appartements qu'ils ont été autorisés à relier en duplex en 2001, a précisé à l'AFP la RIVP. Basile de Koch était logé dans le sien depuis 1994 et Frigide Barjot depuis 2000. La Ville de Paris n'est majoritaire au capital de la RIVP que depuis 2007.
Le loyer acquitté par le couple est de 2.850 euros, un montant bien inférieur au prix du marché. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un logement HLM mais d'un logement intermédiaire à loyer libre. La RIVP a cherché à augmenter ce loyer, mais les locataires ont fait jouer une clause sociale, en arguant de relativement faibles revenus (environ 36.000 euros par an).
Jalons reversait au couple environ 9.000 euros par an au titre de la sous-location, selon une source proche du dossier. La RIVP assure avoir appris en avril par la presse que Jalons était domicilié à l'adresse personnelle de Frigide Barjot.
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