Le Nouveau Paradigme

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Extraterrestre : en 2020, on pourra découvrir des planètes habitées

Publié par Dav sur 10 Novembre 2013, 23:27pm

Catégories : #Espace

 planete-habitable naine blanche

 

Avec un diamètre de 100 milliards d’années lumière, l’univers semble immense. Surtout si on pense qu’il renferme des milliards de galaxies et des milliards de milliards d’étoiles et  qu’une majorité de ces étoiles ont des planètes en orbite. Aujourd’hui, les scientifiques veulent lancer un groupe de télescopes spatiaux capables de nous dire combien de ces planètes hébergent de la vie. 

Quand le télescope Kepler était encore opérationnel (il s’est cassé cette année), il pouvait trouver des étoiles avec des planètes en orbite, déterminer la taille des planètes et leur distance orbitale. Son successeur, le Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS) de la NASA sera lancé en 2017. Alors que Kepler se concentrait sur un petit coin du ciel avec 145 000 étoiles, TESS sera équipé de 4 télescopes qui peuvent suivre 500 000 étoiles, ainsi que les 1000 naines rouges les plus proches de nous. TESS devraient trouver des milliers de planètes de la taille de la Terre (ou plus grosses) en orbite autour de ces étoiles.

 

miroir du James Webb Space Telescope

 

Trouvez de nouvelles planètes habitables est excitant, mais pour déterminer si ces planètes hébergent actuellement de la vie, nous avons besoin du James Webb Space Telescope (JWST). De la même manière que Kepler a TESS en successeur, le JWST succèdera à Hubble. Fabriqué conjointement par la NASA/ESA/CSA, le JWST sera lancé en 2018, aura un miroir primaire 5 fois plus grand que celui de Hubble, ce qui signifie qu’il peut voir des signaux beaucoup plus faibles, localiser des étoiles et d’autres objets qui n’ont jamais été observés. Parce qu’il est capable d’opérer dans la bande infrarouge (à la différence d’Hubble qui était plutôt calibré dans la lumière visible), le JWST sera capable de voir à travers les nuages de poussières dans des zones cachées de l’espace. En bref, si vous étiez étonné des images produites par Hubble, le JWST va vous ébahir.

miroir primaire hubble JWST

Mais alors comment pourra-t-il déterminer une vie extraterrestre ? La charge scientifique du JWST inclut un spectromètre qui est assez sensible pour analyser l’atmosphère des planètes distantes. Sans entrer trop dans le détail de la spectroscopie, il faut savoir que chaque élément a une signature spécifique quand la lumière se réfléchit sur lui. Dans le cas du JWST, le spectromètre mesurera la lumière de l’étoile parente qui est réfléchie sur l’atmosphère de la planète. S’il y a de l’oxygène ou du méthane (deux signes de vie biologique), alors ces éléments absorberont une gamme très spécifique de fréquence lumineuse, et réfléchiront le reste. Si vous regardez cette réflexion, les fréquences manquantes peuvent vous dire exactement quels éléments sont présents.

Comme ces planètes sont à plusieurs années lumières de nous, et parce que la lumière réfléchie est extrêmement faible, le télescope spatial James Webb ne sera capable d’analyser que les grosses planètes qui orbitent autour de naines blanches et rouges. Mais c’est tout de même dingue de penser que nous serons capables de détecter des signes de vie sur d’autres planètes à partir de là où nous sommes.

 

 

Et il y aura ensuite la New Worlds Mission, une mission qui consistera à mettre en place un sorte de masque occultant dans l’espace (vidéo ci-dessus). L’occulter, une sorte d’abat-jour à lumière d’étoiles, est un gros disque volant entre le JWST et l’étoile qui sera observée, afin de bloquer le maximum de lumière provenant d’étoiles brillantes qui ne sont pas observées. Ce gros paravent spatial réduira le bruit des images collectées, et améliorera la fidélité des données renvoyées par le JWST. Avec lui, nous serons en mesure de sonder des signes de vie sur des milliers de planètes proches. Pour l’instant cette mission n’est qu’à l’état de prototype, avec un fond en 2015 et l’espoir de le lancer pendant la durée de vie du JWST.

Et nous y voila donc, en 2020, à quelques années près (en plus ou en moins) nous aurons la capacité d’observer directement une planète lointaine et d’observer son atmosphère. Pour l’instant, nous ignorons combien de planètes nous allons pouvoir analyser, des centaines, des millions, mais nous savons que si nous trouvons du méthane ou un autre marqueur biologique sur une seule de ces planètes, il faudra alors redéfinir complètement notre compréhension de l’univers et des formes de vie qui y prospèrent.

Photos et illustrations : NASA

 New Worlds MissionJWST

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Commenter cet article
L
<br /> ...c'est déjà fait depuis belle lurette !<br /> <br /> <br /> Dans cette dimension ou dans une autre....mais seront nous encore là ?<br /> <br /> <br /> La (...leur) réalité dépasse depuis bien longtemps la science-fiction.<br />
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G
<br /> Bla bla bla... Alors, les CHientifiques, encore en train de jouer avec la crédulité des endormis Pas de bol pour<br /> vous, les gens se réveillent<br />
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