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Espagne: des cadenas sur les poubelles pour empêcher la récupération de nourriture

Publié par Dav sur 8 Août 2012, 09:20am

Catégories : #Société

La ville de Girone, dans le nord-est de l'Espagne, a installé des cadenas sur les poubelles des supermarchés pour empêcher toute récupération de nourriture

 
Photo d'illustration (DPA/MAXPPP Patrick Pleul)
 

La ville de Girone a annoncé mardi avoir installé des cadenas sur les poubelles des supermarchés pour empêcher toute récupération de nourriture.  Ce phénomène a pris de l'ampleur avec l'aggravation de la crise.

La mairie indique avoir pris cette décision en collaboration avec les propriétaires de supermarchés, "face au risque pour la santé que peut comporter la consommation d'aliments jetés dans les conteneurs et l'alarme sociale que cela provoque".

 

"En ce moment, il n'y a qu'un conteneur devant les supermarchés qui est fermé avec un cadenas et qui contient des aliments dont la date de péremption est dépassée ou en mauvais état, afin d'empêcher qu'ils soient récupérés par des indigents", a déclaré un porte-parole de la ville.

La mairie de Girone a également mis en place un système d'information destiné à diriger les personnes qui en ont besoin "vers un centre de distribution de nourriture pour qu'on leur offre, de manière urgente, un panier d'aliments de base".

Des agents sociaux se tiendront près des conteneurs-poubelles pour informer le public.

La mairie, qui a lancé cette initiative inédite avec trois grands supermarchés, souhaite l'étendre à d'autres grandes surfaces.

Sudouest.fr

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L
<br />  <br /> <br /> <br /> Quand les supermarchés n’ont plus le droit de jeter des aliments<br /> <br /> <br /> Par Agnès Rousseaux (31 janvier<br /> 2013)<br /> <br /> <br /> <br /> En Europe, 50 % des aliments finissent à la poubelle. Des solutions simples existent pourtant contre le gaspillage alimentaire. A Herstal, en Belgique, les grandes surfaces n’ont désormais<br /> plus le droit de jeter leurs invendus. Une expérience qui commence à se diffuser dans tout le pays.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Et si pour lutter contre le gaspillage alimentaire, on faisait preuve d’un petit peu d’imagination ? A Herstal, ville de 40 000 habitants de la banlieue de Liège (Belgique), le<br /> supermarché Carrefour n’a désormais plus le droit de jeter ses invendus. Il doit en faire don aux associations d’aide alimentaire. Une obligation à laquelle seront bientôt soumis la quinzaine de<br /> supermarchés de la ville. Le principe est très simple : en Belgique, un « permis d’environnement » – intégrant toutes les autorisations environnementales – est requis pour<br /> exploiter une entreprise. Lors du renouvellement du permis d’environnement du supermarché Carrefour, le conseil municipal y a intégré l’obligation de mettre les invendus à disposition des<br /> associations.<br /> <br /> <br /> « Ces permis arrivent régulièrement à échéance. Nous y avons vu l’opportunité d’y insérer cette disposition, explique le maire de la ville, l’eurodéputé (socialiste) Frédéric<br /> Daerden. Les magasins sont alors obligés de proposer aux associations reconnues par la banque alimentaire les invendus encore consommables, avant de les mettre dans la filière déchets si<br /> celles-ci ne les récupèrent pas. » Les responsables locaux ont voulu systématiser une pratique aujourd’hui occasionnelle, et surtout la rendre obligatoire pour toutes les enseignes.<br /> Cette décision peut s’appliquer à tous les commerces de plus de 1 000 m2 de superficie, soumis au permis d’environnement.<br /> <br /> <br /> Peu de moyens pour contrôler les supermarchés<br /> <br /> <br /> Au supermarché de s’organiser pour stocker la nourriture invendue dans un espace dédié, où les associations peuvent venir la récupérer. « Cela peut causer un peu de travail<br /> supplémentaire. Ce qui explique qu’il puisse y avoir quelques résistances », explique Frédéric Daerden. Les grandes surfaces peuvent-elles s’opposer à cette décision ?<br /> « Elles peuvent déposer un recours, mais elles seront peu nombreuses à le faire », poursuit le maire. Question d’image, sans doute.<br /> <br /> <br /> Reste qu’en cas de non respect de la disposition, les moyens de pression et de sanction sont faibles. La ville ne peut pas exercer des contrôles réguliers : il est nécessaire que la banque<br /> alimentaire signale les enseignes ne respectant pas leurs obligations. Et les sanctions ne dépendent pas de la municipalité, mais de l’échelon régional. De quoi compliquer un peu cette mesure<br /> anti-gaspillage, si les grandes surfaces trainent des pieds.<br /> <br /> <br /> Vers une législation européenne ?<br /> <br /> <br /> Autre limite : certaines enseignes centralisent les invendus, renvoyés par chaque magasin. Difficile dans ce cas d’intervenir dans le processus. Pour éviter des « lourdeurs<br /> administratives » liées aux contrôles sanitaires, la ville discute actuellement avec l’Agence pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) pour alléger les procédures, puisque banques alimentaires et supermarchés sont déjà soumis aux contrôles de l’Agence.<br /> <br /> <br /> Malgré ces limites, la simplicité de l’initiative séduit de nombreux élus. La ville de Namur (110 000 habitants) s’apprête à suivre l’exemple. Frédéric Daerden réclame le vote d’une loi au<br /> niveau wallon, voire la généralisation au niveau européen. L’enjeu est de taille : près de 50 % des aliments sains sont gaspillés<br /> chaque année en Europe, par les ménages, les supermarchés, les restaurants, l’industrie agro-alimentaire. Alors que 79 millions de citoyens européens vivent au-dessous du seuil de pauvreté, et<br /> que 16 millions dépendent de l’aide alimentaire. En France, le gaspillage par le secteur de la distribution est estimé à 197 tonnes par établissement chaque année. Si rien n’est fait pour changer nos pratiques, le gaspillage alimentaire augmentera de 40 % d’ici 2020, selon une<br /> étude de la Commission européenne. Pour inverser la tendance, des mesures simples existent<br /> pourtant.<br /> <br /> <br /> Agnès Rousseaux<br />
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L
<br /> L'Armée du Salut de Liège interdite de distribuer de la soupe en rue cet hiver<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L'Armée du Salut de Liège n'a pas reçu l'autorisation de distribuer de la soupe sur la voie publique l'hiver prochain. Selon le responsable de cette<br /> association caritative, Christian Lebeau, la Ville de Liège chercherait à "cacher la misère".<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Durant plusieurs années, l'Armée du Salut de Liège a distribué de la soupe en rue une fois par mois, en faisant le tour de la la<br /> ville. L'hiver dernier, la distribution est devenue hebdomadaire.<br /> <br /> <br /> "Nous nous sommes installés sur la place Saint-Lambert tous les mercredis, de 14h00 à 16h00", explique le responsable. "Nous<br /> n'avions pas d'autorisation mais nous étions tolérés. Cela a duré 6 mois, jusqu'à ce que la police nous demande de partir, la semaine où une délégation étrangère est venue visiter la ville dans<br /> le cadre de Liège Expo 2017."<br /> <br /> <br /> Afin de se mettre en règle pour l'hiver prochain, M. Lebeau a demandé une autorisation à la Ville, qui n'a pas accédé à sa requête.<br /> "Diverses institutions proposent déjà ce type de service dans leurs locaux", indique dans un courrier Michel Firket, bourgmestre faisant fonction, précisant que l'image d'une telle distribution<br /> "nuit à la dignité humaine".<br /> <br /> <br /> Mais les principaux problèmes concerneraient le choix du lieu, où se déroulent de nombreuses manifestations, et le fait que de<br /> telles initiatives ont déjà provoqué des échauffourées par le passé. Pour M. Lebeau, choqué, "ce refus est une manière de cacher la misère".<br /> <br /> <br /> L'hiver dernier, l'Armée du Salut a servi 150 soupes et distribué 20 couvertures chaque mercredi. "Je pensais qu'obtenir cette<br /> autorisation n'était qu'une formalité. Quoi qu'il arrive, on continuera", a-t-il conclu<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 7s7<br /> <br /> <br /> ....quand le lis ça j'ai des envies de meurtres  !!!<br /> <br /> <br /> Mais certains dormirons quand même l'esprit tranquille.  <br />
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A
<br /> Vérrouiller des containers remplis de nourriture, d'articles, oui ces distributeurs jettent toute sorte de choses pratiquement neuves!! oui oui neuves! Ils proposent 50'000 articles chaque jour,<br /> donc il y a du déchet...<br /> <br /> <br /> Et pour en faire quoi? les détruire, une honte <br /> <br /> <br /> Je suis écoeuré en lisant et voyant de telles choses!<br /> <br /> <br /> Le monde va directement vers une révolte, il fait tout pour.<br /> <br /> <br /> Je la souhaite pacifique, mais je pense qu'elle va être plutôt violente malheureusement<br /> <br /> <br /> Nos élites? se comportent comme des rois.<br /> <br /> <br /> Merci pour votre travail sur ce blog que j'apprécie     <br />
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H
<br /> au lieu de mettre des cadenas il ferait mieux de redistribué la nourriture<br /> <br /> <br /> quel gachis<br /> <br /> <br /> alors que plein de gens meurent de faims<br /> <br /> <br />  <br />
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F
<br /> Merci Jeroe de ton commentaire très éclairé. Nous les humains avons toujours eu besoin de "coup de pieds au cul" pour nous bouger et enfin nous accepter comme étant tous sur le même bateau, la<br /> planète terre. Il nous faut des catastrophes pour commencer à comprendre le verbe aimer. Mais ça commence à se faire un peu partout, timidement encore, certes, mais ça bouge. Avons nous<br /> d'ailleurs un autre chemin à suivre que celui du partage, de l'acceptation et de la tolérance? Je ne le pense pas. Je suis réjouis de telles initiatives.<br />
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J
<br /> le temps du partage est arrivé.<br /> <br /> <br /> pourquoi ne créons nous pas des bacs de nourriture à partager dans nos villes et villages ou chacun dans le besoin pourrez venir chercher de quoi vivre mais aussi participer à replanter un plan<br /> de tomate, d'haricot ou autre.<br /> <br /> <br /> qu'est-ce que cela nous couterais, un peu de temps, de don de soi, et de bonheur partagé.<br /> <br /> <br /> cette expèrience existe déja en angleterre et une assoc a été créée.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Crédit photo : Incredible Edible<br /> <br /> <br /> <br /> A Todmorden, un village de 14000 habitants près de Manchester, les crises se succèdent : après l'effondrement de son industrie dans les années 1970, c'est le secteur immobilier qui subit de plein<br /> fouet la récession de 2008.<br /> Inexorablement, le chômage augmente et les entreprises locales ferment. Face à cela, trois femmes ont eu l'idée de créer un "réseau de jardinage", nommé Incredible Edible<br /> (Incroyable Comestible), pour que chacun de leurs concitoyens puisse planter et récolter localement de quoi se nourrir.<br /> <br /> <br /> L'idée est simple : chacun est invité à participer aux plantations et à l'entretien des potagers qui se multiplient à travers la ville. Les volontaires participent pendant leurs jours de congés,<br /> ainsi que leurs enfants, qui se montrent très motivés.<br /> Puis à l'heure de récolter les fruits de ce travail collaboratif, chacun peut cueillir ce dont il a besoin dans les potagers de son choix, les productions n'ayant pas de<br /> propriétaire attitré.<br /> <br /> <br /> Il faut dire qu'à Todmorden, penser "collectif" est une seconde nature : en effet, le café dans lequel les fondateurs d'Incredible Edible se sont rencontrés est également géré à<br /> la manière d'une coopérative.<br /> Toutefois, Incredible Edible ne constitue en aucun cas un étendard du communisme ou d'un mouvement hippie : il s'agit simplement d'un groupe de citoyens désireux de s'entraider pour mener<br /> tous ensemble un projet d'agriculture urbaine à l'échelle de leur communauté.<br /> Au fur et à mesure que la "révolution du partage" prend de l'ampleur, certaines tâches sont confiées à des spécialistes. Par exemple, les ruches récemment implantées vont<br /> nécessiter l'intervention d'apiculteurs professionnels. Mais le principe reste inchangé concernant les récoltes : tous pourront bénéficier des productions de miel.<br /> <br /> <br /> L'expérience de Todmorden est un succès : plusieurs communes ont déjà pris exemple sur sa méthode coopérative, parmi lesquelles la ville voisine Hebden Bridge, mais aussi Freland, un petit<br /> village français.<br /> Le "village jardin" a aussi suscité la visite de dignitaires étrangers, et même du Prince Charles, qui souhaitaient promouvoir chez eux le concept de Todmorden.<br /> La "révolution du partage" ne ferait-elle que commencer ?<br /> <br /> <br /> putain de merde !!! est-ce qu'on peut pas enfin s'aider.<br />
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