Le Nouveau Paradigme

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Cancer: un seul médicament peut faire régresser la plupart des tumeurs!

Publié par Dav sur 29 Mars 2013, 11:29am

Catégories : #Santé

Un anticorps dirigé contre une protéine exprimée par la plupart des cellules tumorales pourrait faire reculer, voire soigner, sept cancersdifférents, du sein à la prostate en passant par le foie et le cerveau. Les premiers résultats des essais cliniques sont espérés dans les deux prochaines années.

 

Chaque spécialiste du cancer en a un jour rêvé. Pousser le système immunitaire à se diriger contre les cellules tumorales afin de détruire la maladie. Si on n’y est pas encore tout à fait, un très grand pas vient d’être franchi dans ce sens par des scientifiques de l’université de Stanford (Californie). À l’aide d’un anticorps dirigé contre la protéine de membrane CD47, ils ont faitrégresser différentes tumeurs.

 

Ces mêmes chercheurs avaient découvert il y a une dizaine d’années que les cellules des cancers du sang (leucémie et lymphome) présentaient davantage cette molécule que les cellules en bonne santé, à l’exception de certaines cellules sanguines saines. CD47 sert de signal aux macrophages, des composants du système immunitaire chargés de dévorer les éléments étrangers, leur signifiant de laisser tranquilles les cellules qui la présentent. Lecancer détourne donc cette propriété à son avantage.

Ces dernières années, ces biologistes sont même parvenus à soigner quelques cas de lymphomes et de leucémies chez des souris, à l’aide d’un anticorps anti-CD47. Dans les Pnas, ils viennent de réitérer la performance, mais cette fois pour des cancers solides (qui attaquent un organe palpable, et non un liquide comme le sang ou la lymphe).

 

 

Sept cancers testés, un recul net

 

Sept tumeurs humaines ont alors été testées : du sein, des ovaires, de lavessie, du côlon, du cerveau, du foie et de la prostate. Dans tous les cas, la protéine CD47 est bien mieux représentée dans les cellules cancéreuses que dans les cellules saines (trois fois plus en moyenne). Lorsqu’elles ont été placées en culture avec des macrophages, rien ne s’est passé. Dès qu’un anticorps anti-CD47 a été ajouté, alors le système immunitaire a commencé à dévorer les cellules tumorales.

Mais qu’en est-il in vivo ? Des tissus humains cancéreux ont été transplantés dans le pied de souris, car à cet endroit la maladie est plus facile à contrôler. Une fois la tumeur bien installée (ce qui nécessite environ deux semaines), le traitement à base d’anticorps a été donné.

 

Dans la plupart des cas, les cancers ont régressé. Par exemple, les tumeurs du colon ont perdu un tiers de leur volume. Plus intéressant, le médicament anti-CD47 semble éviter la propagation de métastases à d’autres organes du corps. Les dix souris témoins transplantées avec un cancer de la vessie ont également contracté un lymphome. Parmi les dix animaux traités, un seul a présenté les mêmes symptômes.

Plus intéressant encore : cinq rongeurs ont détruit la tumeur mammaire qui leur poussait sur le pied. Quatre mois après l’arrêt du traitement, aucune trace derécidive n’a été constatée.

 

 

Des effets secondaires maîtrisés

 

Cependant, le traitement avec anti-CD47 n’a pas été efficace chez tous les animaux, et chez certains il n’a pas semblé présenté un quelconque avantage. «Il y a encore certainement beaucoup à apprendre » lance Irving Weissman, l’auteur qui a supervisé le travail. Il reste encore à définir la meilleure façon de pousser davantage de macrophages à digérer les cellules tumorales.

Certaines cellules saines du sang présentant également la protéine CD47, les chercheurs ont mesuré l’impact sur l’organisme. De ce côté-là aussi, tout est rassurant. Si une chute des concentrations de globules a été constatée au début, les taux ont très vite retrouvé leur niveau normal, la synthèse de nouveaux éléments compensant les pertes dues aux macrophages.

 

 

Anticorps contre CD47 : un traitement plausible ?

 

Tyler Jacks, un chercheur au MIT, pas impliqué dans ce travail, manifeste quand même quelques interrogations quant à l’extrapolation des résultats à l’Homme. « Le microenvironnement d’une tumeur réelle est un peu plus complexe que celui d’une tumeur transplantée, et il est possible qu’un vrai cancer ait d’autres moyens de contrer l’immunité. »

Reste un point important : comment utiliser ce médicament en complément desthérapies existantes ? Certains pensent par exemple qu’administré simultanément à une chimiothérapie, il pourrait, dans certains cas au moins, être contreproductif. Il est possible que le stress induit par ce traitement lourd pousse les cellules saines à produire plus de CD47 et à être phagocytées.

Irving Weissman est d’avis d’utiliser au préalable une opération chirurgicale ou une chimiothérapie afin d’affaiblir la tumeur, avant d’utiliser l’anticorps anti-CD47. Ou d'utiliser un deuxième anticorps en complément, dans le but de stimuler l’agressivité des macrophages.

Une chose est sûre : l’équipe de Stanford a reçu des fonds pour passer à l’essai clinique. Ils espèrent entamer les phases I et II d’ici les deux prochaines années. Pour le chef d’équipe, cette première étape sera une formalité.

 

Futurasciences

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L
<br /> Les scientifiques de<br /> Novossibirsk ont inventé un vrai élixir de jeunesse.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  Ils ont élaboré un traitement unique, qui provoque la fabrication des cellules souches par le cerveau humain. Ces cellules sont capables de régénérer les<br /> organes malades. Ce remède miraculeux permet de rester jeune et en bonne santé à n’importe quel âge.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La thérapie par cellules souches est une tendance à la mode. Elle peut aider à guérir les infarctus, les hémorragies cérébrales et de divers traumas. Andreï Artamonov, directeur général de la<br /> société, qui a inventé le nouveau traitement, a expliqué à La Voix de la Russie, que la thérapie par cellules souches, qui est pratiquée actuellement,<br /> peut être assez dangereuse :<br /> <br /> <br /> « Comment cela se passe-t-il actuellement ? On prélève les cellules souches dans la moelle osseuse avant de les multiplier et de les réinjecter dans la<br /> circulation sanguine. On ne sait pas où elles vont choisir de se différencier : elles peuvent très bien s’incorporer dans un organe défectueux, tout comme elles peuvent le faire dans un organe<br /> tout à fait sain. Ainsi, il peut arriver qu’une côte pousse dans un cœur. Ce sont déjà des cellules étrangères au corps ».<br /> <br /> <br /> Ce problème a été résolu à Novossibirsk. Les scientifiques ont créé une solution sous le nom de code G5. Elle provoque la fabrication par le cerveau humain de cellules souches, qui trouvent<br /> ensuite l’organe défectueux et le régénèrent. Selon le spécialiste, le G5 assure un « homing » des cellules réparatrices, qui ne quittent pas leur organe cible. Andreï Artamonov affirme que ce<br /> produit appartient à une toute nouvelle catégorie de produits de la médecine régénérative et n’a aucun semblable dans le monde :<br /> <br /> <br /> « Actuellement, aucun produit médical de ce type n’existe dans le monde. Le G5 provoque la fabrication par le cerveau humain de cellules souches, qui, qui plus<br /> est, ne quittent pas leur organe cible. Au fur et à mesure, le corps humain perd ses cellules souches et de ce fait les organes perdent leur capacité de se régénérer. La nouvelle approche<br /> consiste à inciter l’organisme à se régénérer lui-même ».<br /> <br /> <br /> Les méthodes employées actuellement sont prévues pour des traitements symptomatiques : si l’on a mal, on prend un antidouleur. Il est beaucoup plus difficile, mais tout de même plus juste de<br /> puiser dans les réserves du corps humain. Ce n’est que cela qui « peut tous nous rendre jeunes et heureux, comme nous l’étions dans notre enfance ».<br /> <br /> <br /> Le produit élaboré à Novossibirsk a passé avec succès tous les essais précliniques. Bientôt, il va entrer dans sa phase de test clinique. Ce nouveau traitement a toutes<br /> ses chances de faire son apparition sur le marché dans un an et demi.<br /> <br /> <br /> <br />  <br />
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G
<br /> Le dr simoncini guérit tous les cancers avec sa technique du cholrure de sodium, et affirme que "le cancer est un champignon" (titre de son livre)<br /> <br /> <br /> Divers témoignages de plusieurs personnes de nationalités différentes et , entre autre d'un médecin ex-cancéreux soigné par la méthode simoncini, sont dispo sur son site en francais<br />
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A
<br /> Il y a quelques méthodes naturelles pour prevenir et guerir du cancer.<br /> <br /> <br /> Il y a de nombreuse guerisson "miracle" grace à ses méthodes (j'ai personellement un ami qui c'est auto-guerie d'un cancer de la moelle epinière).<br /> <br /> <br /> Malades, renseignez vous, il y a autres choses que les rayons et la chimie pour s'en sortir.<br /> <br /> <br />  <br />
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B
<br /> Je pense que tout cela est très dangereux, il suffit de pas tant que ça pour que le corps se mette à s'auto-bouffer. Voir maladies auto-imunes...<br />
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