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La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a estimé jeudi, au lendemain des manifestations anti-austérité du 1er mai, qu’il n’y avait « pas d’alternative à l’austérité », dans une interview à la télévision suisse-romande.
Pour Lagarde, qui participe en ce moment au symposium de Saint-Gall, une sorte de « mini-Davos » qui réunit des décideurs internationaux chaque année dans l’université de cette petite ville du nord-est de la Suisse, « il n’y a pas d’alternative à l’austérité » et il faut que les efforts actuels soient poursuivis.
Dans cette interview de 15 minutes à la RTS (radio télévision suisse), Lagarde a ajouté que « la situation est difficile » et qu’il faut à la fois observer « une discipline budgétaire » et « favoriser les éléments de croissance », afin de promouvoir les « investissements et l’emploi ». « Refaire des déficits » n’est pas une option envisageable, a-t-elle dit, au même titre qu’une « politique de relance, car cela signifie plus de dettes ».
Interrogée sur l’Allemagne, la directrice du FMI a estimé que ce pays est en « train de récolter les fruits de sa politique ». Selon elle, il y a actuellement « trois types de vitesses dans le monde ». Les pays les plus rapides dans la croissance sont les pays émergents.
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Aucune alternative à l'austérité!
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