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La grève des routiers fait planer le risque d'une pénurie d'essence

Publié par Le Nouveau Paradigme sur 29 Mai 2017, 11:36am

Catégories : #Société

Les conducteurs de camions transportant des matières dangereuses (carburant, gaz, produits chimiques...) ont repris lundi leur grève entamée vendredi en plein week-end de l'Ascension. Ils exigent la reconnaissance des «spécificités» propres aux matières dangereuses, dans leur convention collective du transport routier.

figarofr: Parmi les revendicationsdes grévistes: une durée journalière de travail maximale de 10 heures, un suivi médical semestriel spécifique, un taux horaire minimal de 14 euros de l'heure et un treizième mois.© XAVIER LEOTY/AFP Parmi les revendicationsdes grévistes: une durée journalière de travail maximale de 10 heures, un suivi médical semestriel spécifique, un taux horaire minimal de 14 euros de l'heure et un treizième mois.

Le mouvement de protestation des routiers pourrait entraîner une pénurie d'essence ce lundi en Île-de-France, avant de toucher la France entière. Les conducteurs de matières dangereuses (carburant, gaz, produits chimiques...) ont en effet massivement fait grève en région parisienne ce week-end pour réclamer une amélioration de leurs conditions de travail et un treizième mois, selon la CGT qui prévoit «un élargissement du mouvement» ce lundi en province.

Le mouvement a en effet repris ce lundi matin et «va s'amplifier en région» dans «l'attente d'une rencontre avec les organisations patronales», a prévenu la fédération CGT-Transport, qui est à l'origine de la grogne. Selon une information du Parisien - Aujourd'hui en France par des grévistes, 60% des stations-service d'Île-de-France étaient déjà touchées dimanche par le mouvement.

À en croire le porte-parole CGT, «un peu plus de 70% des conducteurs» d'Île-de-France ne prendront pas le volant ce lundi et l'activité des neuf dépôts d'essence franciliens a déjà été touchée à des degrés divers. Pour Fabrice Michaud, secrétaire fédéral de la CGT-Transport, le mouvement pourrait rapidement s'étendre à la France entière. Selon lui, vendredi, déjà, des conducteurs se sont mobilisés «en nombre» au dépôt de Donges (Loire-Atlantique), un moment bloqué, et à La Rochelle, ralenti. La grève a repris ce matin avec notamment le blocage de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne).

Ne pas créer d'effet de panique

Selon la CGT, les stations essence ont en temps normal une autonomie de trois jours. Mais, l'Ufip (Union française des industries pétrolières), explique que les pétroliers avaient «anticipé» la grève. «Nous avons pu prendre les dispositions nécessaire pour que les stocks soient au plus haut», «aucune des 2.500 stations Total en France n'est en rupture», a de son côté précisé le groupe Total. Néanmoins, l'Ufip «encourage les consommateurs à ne pas se précipiter vers les stations qui sont suffisamment approvisionnées» pour ne pas créer un effet de panique comme au printemps 2016, lors des grèves contre la loi travail.

Avec cette grève, le syndicat entend pousser les organisations patronales du transport routier (FNTR, TLF, OTRE) à «négocier» l'insertion dans la convention collective du transport routier de «spécificités» propres aux matières dangereuses. Soulignant que certains conducteurs «font 56 heures par semaine», elle demande notamment une durée journalière de travail maximale de 10 heures, un suivi médical semestriel spécifique, un taux horaire minimal de 14 euros de l'heure et un treizième mois. La CGT-transport dit attendre depuis le 10 mai une réponse à ses revendications.

Antoine Garbay, Le figaro.fr, AFP agence

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J
DES ABRUTIS VIVEMENT LE TT ELECTRIQUE
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