Presque au moment où trois personnes ont été assassinées, jeudi 29 octobre, à Nice, un vigile a été attaqué au couteau et légèrement blessé devant le consulat français à Djeddah, la grande cité de l’ouest de l’Arabie saoudite, proche de La Mecque. L’agresseur est un Saoudien, sur lequel les autorités n’ont donné aucune information. Il a très vite été arrêté dans ce quartier diplomatique ultra-sécurisé, où stationnent de nombreux militaires de la Garde nationale saoudienne.
/image%2F1047623%2F20201029%2Fob_af9e4b_flashinfo480x270.jpg)
La victime est un employé d’une société de sécurité locale, sous contrat avec le consulat. Là encore, les autorités n’ont pas précisé s’il s’agit d’un Saoudien ou d’un travailleur immigré. Aucune indication non plus sur le motif de l’agression.
Rien à ce stade ne permet de relier l’attaque de Djeddah avec l’attentat commis à Nice. Ce dernier, perpétré à l’intérieur d’une église, porte la marque des précédents attentats contre les « croisés » inspirés par l’État islamique sur le sol français depuis 2015. L’attaque de Djeddah semble s’inscrire dans l’agitation récente provoquée par les caricatures du prophète Mahomet.