
"Nous avons consulté les biologistes de Chiquitania et nous avons dépassé l'estimation de plus de 2,3 millions d'animaux disparus dans de nombreuses aires protégées", a déclaré mercredi 25 septembre à l'AFP la professeure Sandra Quiroga. Parmi les espèces les plus touchées figurent des rongeurs, des ocelots (félin qui vit en Amérique latine), des fourmiliers, des blaireaux, des pumas, des tapirs, des jaguars, des tortues, des lézards, des lamas, ainsi que des animaux aquatiques. Les dommages sur la faune dans le reste du pays ne sont pas encore connus.
Les incendies ont également dévasté la forêt primaire. Elle "est totalement calcinée et les dégâts ont irréversibles. Jamais elle ne redeviendra comme avant", a déploré l'universitaire.
Malgré les moyens humains et techniques déployés par les autorités, les incendies ne sont toujours pas sous contrôle en Bolivie. Le pouvoir a rejeté la responsabilité sur la sécheresse qui frappe le pays, les vents violents et des déboisements illégaux.