
"Près de 250 sites ont ainsi été impactés quotidiennement par les actions des manifestants", ajoute Vinci Autoroutes dans un communiqué, dénonçant "des dégâts considérables causés aux équipements et infrastructures".
Les mises à feu volontaires ont notamment détruit six bâtiments d'exploitation, dont la direction régionale de Narbonne, 33 véhicules d'intervention, 15 échangeurs et plateformes de péage, et dégradé de nombreuses chaussées, détaille l'exploitant.
Vinci Autoroutes dénonce également "des dizaines d'actes de vandalisme" dont des dégradations commises sur des caméras de sécurité, des glissières et des panneaux de signalisation, et "des centaines de tonnes de détritus enlevés" autour des "campements" construits par les manifestants.
Les dernières dégradations datent de la nuit de samedi à dimanche, avec des incendies volontaires dans plusieurs zones de péages du sud, de Perpignan à Orange en passant par Narbonne et Agde.
L'entreprise avait également dénoncé en novembre les dégâts commis au péage de Virsac (Gironde) sur l'A10, incendié par des "gilets jaunes".
"Que les réparations soient prises en charge par les assurances, par l'Etat ou par Vinci Autoroutes, c'est dans tous les cas la collectivité qui est pénalisée par ces atteintes répétées portées aux biens publics, qui ne profitent à personne", souligne Vinci.