L'Académie nationale de pharmacie a passé en revue les "autotests" disponibles en pharmacie pour diverses maladies. Elle recommande de ne pas utiliser celui de la maladie de Lyme.
Ce rapport a été rédigé par l'Académie nationale de Pharmacie, à la demande de la DGS (Direction générale de la santé). Il inclut des recommandations aux pouvoirs publics, à l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), aux industriels du diagnostic in vitro, aux pharmaciens d'officine, aux professionnels de santé et aux organismes formateurs.

Quels sont les autotests conseillés ?
L'Académie nationale de pharmacie recommande les autotests contre :
►le VIH : dans ce cas, "le conseil du pharmacien est très important puisque cet autotest ne peut être utilisé que trois mois au moins après un rapport à risque, et le résultat doit être confirmé par un autre test", indique la secrétaire perpétuelle adjointe de l'Académie, Liliane Grangeot-Keros.
►les infections urinaires : l'autotest contre l'infection urinaire permet de gagner du temps sur le diagnostic.
►le tétanos : cet autotest pour la recherche d'anticorps antitétaniques dit avec fiabilité si une personne est vaccinée ou non. "J'en ai longtemps rêvé, de ce test. À un moment où il y a de grands doutes sur la vaccination, on a là un moyen de dire objectivement si un patient est protégé ou non contre la maladie", estime Martial Fraysse, membre de l'Académie et président du Conseil de l'ordre des pharmaciens en Île-de-France.
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