La Fédération française de cardiologie rappelle que l’alcool est la deuxième cause de mortalité évitable, après le tabac, en France. Près de 50 000 personnes en décèdent chaque année. Malgré ce chiffre, des études ont démontré certains bénéfices à consommer de l’alcool. Selon The Time, une étude réalisée, en 2015, auprès de personnes atteintes d’Alzheimer léger, a révélé que les buveurs modérés étaient moins susceptibles de mourir au cours de la période de suivi de l’étude que ceux qui ne buvaient pas d’alcool.
De même, en 2017, la revue anglophone Scientific Reports soulignait les bienfaits du resvératrol (molécule naturellement présente dans le raisin et le chocolat) sur la santé. Les buveurs légers et modérés étaient moins susceptibles de mourir d’une maladie cardiovasculaire, en particulier s’ils consommaient du vin rouge.

Mais attention, toutes ces études doivent être prises avec des pincettes. La majorité d’entre elles sont observationnelles (fondées uniquement sur des observations). Il est donc difficile d’établir un lien de cause à effet. Impossible de savoir si les boissons alcoolisées procurent des bénéfices de longévité ou si les effets sont dus à d’autres facteurs liés au mode de vie, communs chez les buveurs modérés, comme par exemple un réseau social important.
La Fédération française de cardiologie précise cependant que l’alcool peut avoir des effets bénéfiques, mais à certaines conditions : la consommation doit être légère ou modérée (un à deux verres par jour maximum). Les personnes plus âgées, en revanche, doivent limiter leur consommation à un verre par jour parce que leur organisme métabolise l’alcool moins rapidement.
Au-delà de ces limites, la consommation d’alcool augment les risque de nombreuses maladies : troubles cardiovasculaires, certains types de cancers, cirrhose du foie. Mais également des risques de chutes et d’accidents de la route.