Environ 600 habitants d'une minuscule île au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée ont été évacués après l'éruption d'un volcan que les spécialistes croyaient endormi. "Des glissements de terrain et même des tsunamis sont probables", ont décrit les experts de l'Observatoire volcanique de Rabaul dans un rapport. Le volcan de plus de 500 mètres de haut, situé sur l'île de Kadovar, au nord de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, s'est réveillé vendredi, a déclaré à l'AFP Chris Kearney, prévisionniste du Centre d'observation des cendres volcaniques (VAAC) de Darwin. "Depuis, il émet un panache continuel (de cendres) en direction de l'ouest-nord-ouest", essentiellement au dessus de l'océan, a-t-il poursuivi. © reuters.
Aucune victime
L'ONG chrétienne américaine Samaritan Aviation a déclaré que tous les habitants de l'île, au nombre de 600, avaient été évacués. "Les informations que nous avons font état de l'évacuation de tous les habitants. Il n'y a pas de victime", a déclaré samedi l'ONG sur Facebook.
Les spécialistes pensaient jusqu'alors que le volcan était inactif. "L'île est incroyablement abrupte. Des glissements de terrain et même des tsunamis sont probables", ont décrit les experts de l'Observatoire volcanique de Rabaul dans un rapport.
La "ceinture de feu"
"Aucune donnée ne pouvait prévoir que le volcan allait exploser", a ajouté Chris Firth, vulcanologue à la Macquarie University en Australie. "Il est difficile de prévoir ce qui va se passer vu que l'éruption de ce volcan est incomparable".
L'Observatoire volcanique de Rabaul a déclaré au site local Loop PNG que plus de la moitié de l'île a été "recouverte par des produits volcaniques". La Papouasie se situe sur la "ceinture de feu" du Pacifique où la collision de plaques tectoniques cause de fréquents tremblements de terre et une importante activité volcanique.
Un volcan jusqu'alors endormi dans la ceinture de feu entre en éruption de façon incomparable
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