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Les nanoparticules d'encre des tatouages diffusent dans notre corps

Publié par Le Nouveau Paradigme sur 30 Novembre 2017, 15:35pm

En France, 14 % de la population est tatouée, selon un sondage Ifop datant de fin 2016 commandé par le syndicat national des artistes tatoueurs (SNAT). Chaque tatouage est une trace que la personne gardera à vie ou, du moins, pendant de très longues années. L’encre utilisée reste donc très longtemps dans l’organisme après son injection dans l’épiderme et le derme. Problème : on sait peu de choses sur la composition des différents pigments utilisés et sur leurs effets.

Pour la première fois, des chercheurs ont pu analyser des échantillons de peaux tatouées. Anna Karwowska
Le voyage des nanoparticules

Une équipe de chercheurs dirigée par Ines Schreiver, de l’Institut fédéral allemand d’évaluation des risques, a réalisé pour la première fois des observations ex vivo des pigments dans les tissus tatoués. Des échantillons ont été prélevés sur des cadavres. Les chercheurs se sont notamment intéressés au dioxyde de titane, un pigment blanc utilisé comme base pour certaines nuances de couleur. Ils ont mis en évidence que ce pigment se déplace de la zone tatouée jusqu’aux ganglions lymphatiques – ce que l'on savait déjà, puisqu'on avait déjà observé des ganglions colorés – , mais ce sous forme de nanoparticules (les ganglions lymphatiques sont de petits organes arrondis situés sous la peau et disséminés partout dans l’organisme, qui jouent un rôle clé dans le système immunitaire).

Pour observer les nanoparticules, l’équipe a utilisé les lasers à rayons X ultra-puissants de l’European Synchrotron Radiation Facility (ESRF) à Grenoble. « Aucune étude n’avait encore pu mettre en évidence ces particules, car les visualiser nécessite un dispositif d’imagerie avec une résolution nanométrique », explique Bernhard Hesse, l’un des auteurs de l’étude et membre de l’équipe scientifique de l’ESRF.

Les mesures de fluorescence par rayons X ont permis à l’équipe de localiser le dioxyde de titane dans la peau, mais aussi dans les ganglions lymphatiques, où il est transporté par l’intermédiaire de la lymphe ou des cellules immunitaires. Les chercheurs ont complété leurs résultats en utilisant la spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier pour analyser les tissus à proximité des particules du tatouage et ont constaté des changements biomoléculaires. « Il est pour l’instant difficile de dire si ces changements posent problème », précise Bernhard Hesse.

Des ganglions trompe-l’œil

La présence de pigments de tatouage dans les ganglions n’est pas une découverte. Les médecins ont constaté de nombreuses fois que les personnes tatouées pouvaient avoir les ganglions colorés par l’encre. C’est leur forme qui inquiète plus les médecins. « On ne connaît pas l’impact des nanoparticules, on ne sait pas comment elles réagissent », note Nicolas Kluger, dermatologue spécialiste des problématiques liées aux tatouages.

Le médecin se veut tout de même rassurant : « le tatouage correspond à une dose fixe d’exposition aux nanoparticules, cela est totalement différent du tabac par exemple où les doses sont quotidiennes ». Seule conséquence constatée pour l’instant : les ganglions colorés peuvent parfois tromper les médecins et entraîner des gestes médicaux supplémentaires inutiles. Par exemple, pour vérifier l’état des ganglions, les médecins peuvent injecter un produit de contraste dans l’un d’entre eux. Si des ganglions sont déjà colorés, ils peuvent retirer le mauvais ganglion pour l’analyser.

Si les risques semblent, pour l’instant, plutôt faibles, le travail d’Ines Schreiver et son équipe souligne l’importance de réaliser des tests sur les différents composés constituant l’encre des tatouages puisque ces composés voyagent ensuite dans le corps humain, sous forme de nanoparticules, dont nous ignorons presque tout. 

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Hé oui... on va connaître une explosion de cancers d'ici les vingt prochaines années. On en est qu'aux prémices là. On commence à peine à piger que la plus-part des cancers que l'on connait aujourd'hui sont en partie dus à notre alimentation industrielle, aux OGM, à la vaccination et ses adjuvants, aux médicaments chimiques, au mode de vie dit " occidental " avec le stress de la "carrière" et du boulot en général... et bientôt l'on se rendra compte qu'une bonne partie des ces cancers sont également dus aux ondes électromagnétiques basse fréquences générées par toutes nos antennes relais, téléphones, wifi, 4G linky et compagnie... et aussi ce phénomène de mode absolument immonde qu'est devenu le tatouage cette dernière décennie . Mais d'ici là, les autorités se seront bien remplis les poches et si procès il devait y avoir, croyez bien qu'ils ont déjà anticipé et mis un petit pour-cent des recettes de côté pour payer les " réparations ". haha !
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