Le contrôle des demandeurs d’emploi est effectif depuis un an et demi. Selon un premier bilan, 14 % des chômeurs ont déjà été radiés. Et dans les mois à venir, la fréquence des contrôles va augmenter.Le contrôle des chômeurs, généralisé il y a plus d’un an et demi par Pôle emploi, a abouti à 14 % de radiations, selon des chiffres révélés ce jeudi par les Echos. Sur 270 000 contrôles effectués, 86 % des demandeurs d’emploi jouent le jeu et remplissent bien leurs obligations.
Dans le détail, sur 100 personnes contrôlées, 11 ont retrouvé un emploi pendant le contrôle ou n’étaient plus soumises à obligation de recherche parce qu’en train de suivre une formation. Et 55 ont démontré, après une vérification administrative, qu’elles se pliaient bien aux obligations.
Sur les 34 demandeurs restants, un contact direct avec un conseiller de Pôle emploi a permis de démontrer que 20 étaient en règle ou avaient pu être remobilisés avec un accompagnement renforcé.
Reste les 14 % de demandeurs radiés de Pôle emploi : 40 % étaient indemnisés par l’Unédic, 23 % relevaient du régime de solidarité et 36 % ne touchaient rien.
00:0400:34Lors de la recherche d’un travail, si un manquement est constaté une première fois, le risque est une radiation de quinze jours. En cas de récidive, la sanction possible est de six mois.La mise en œuvre du contrôle, qui avait suscité une levée de boucliers à gauche et chez les syndicats, repose aujourd’hui sur 200 conseillers dont l’objectif n’est pas forcément de faire du chiffre mais d’essayer de remettre les chômeurs dans un cadre effectif de recherche d’emploi.Ces conseillers disposent d’un ensemble d’outils : contacts téléphoniques, reprise en main du dossier, menace d’une radiation… En cas de refus de suivre une formation, de répondre à des offres d’emploi et dans l’hypothèse de non-recherche de travail, une procédure de radiation plus ou moins longue peut être engagée.
Emmanuel Macron a annoncé son intention d’intensifier ces contrôles dans les mois à venir. La crainte est de voir se multiplier les abus avec l’ouverture annoncée des droits par l’Assurance chômage aux personnes démissionnaires ou indépendantes.
Le contrôle des chômeurs, généralisé il y a plus d’un an et demi par Pôle emploi, a abouti à 14 % de radiations, selon des chiffres révélés ce jeudi par les Echos. Sur 270 000 contrôles effectués, 86 % des demandeurs d’emploi jouent le jeu et remplissent bien leurs obligations.
Dans le détail, sur 100 personnes contrôlées, 11 ont retrouvé un emploi pendant le contrôle ou n’étaient plus soumises à obligation de recherche parce qu’en train de suivre une formation. Et 55 ont démontré, après une vérification administrative, qu’elles se pliaient bien aux obligations.
Sur les 34 demandeurs restants, un contact direct avec un conseiller de Pôle emploi a permis de démontrer que 20 étaient en règle ou avaient pu être remobilisés avec un accompagnement renforcé.
Reste les 14 % de demandeurs radiés de Pôle emploi : 40 % étaient indemnisés par l’Unédic, 23 % relevaient du régime de solidarité et 36 % ne touchaient rien.
Ces conseillers disposent d’un ensemble d’outils : contacts téléphoniques, reprise en main du dossier, menace d’une radiation… En cas de refus de suivre une formation, de répondre à des offres d’emploi et dans l’hypothèse de non-recherche de travail, une procédure de radiation plus ou moins longue peut être engagée.
Emmanuel Macron a annoncé son intention d’intensifier ces contrôles dans les mois à venir. La crainte est de voir se multiplier les abus avec l’ouverture annoncée des droits par l’Assurance chômage aux personnes démissionnaires ou indépendantes.