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Un lien entre exposition au mercure et risque de diabète de type 2 vient d'être établi pour la première fois. Notre principale source d'exposition au mercure provient de la consommation de certaines espèces de poissons.
Selon une étude américaine publiée dans la revue Diabetes Care, l'exposition au mercure chez les jeunes adultes augmente de 65 % le risque de développer un jour un diabète de type 2.
Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs de l'université de l'Indiana ont suivi pendant 18 ans plus de 3 800 personnes, âgées de 28 à 32 ans et sans diabète au début de l'étude. Des mesures de leurs niveaux de mercure et de glucose étaient régulièrement réalisés.
Paradoxe : les participants qui avaient les niveaux de mercure les plus élevés avaient un mode de vie plus sain : pas de surpoids (le surpoids étant pourtant l'un des facteurs de risque du diabète), pratique d'une activité physique, consommation plus importante de poissons.
La principale source d'exposition de l'homme au mercure est la consommation de poissons et de crustacés, mais certaines espèces affichent des taux de mercure particulièrement élevés.
A recommander : les crevettes, les moules, le saumon, les poissons blancs de petite taille (maquereau, carrelet…).
A éviter : les gros poissons prédateurs, tels que l'espadon, le thon.
Source : “Mercury Exposure in Young Adulthood and Incidence of Diabetes Later in Life”
by the American Diabetes Association