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Selon nos sources, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), « gendarme des banques », a demandé aux établissements bancaires français« un reporting complémentaire » sur leurs activités dans les pays considérés comme des paradis fiscaux, après les révélations des « Panama papers ». L’information a été confirmée au Monde par un porte-parole de l’ACPR. « Toutes ces informations nouvelles ont bien sûr été immédiatement prises en compte », précise-t-il.
Dans son édition de jeudi 7 mars, Le Parisien révèle que l’autorité de supervision a entrepris vingt-deux missions de contrôle dans les banques françaises en 2015 pour vérifier leurs procédures antiblanchiment.
Ultimatum au Royaume-Uni
De son côté, le superviseur du secteur britannique a réagi aux « Panama papers » jeudi par un ultimatum adressé aux banques britanniques. La Financial Conduct Authority (FCA) a ainsi écrit aux banques et à l’ensemble des institutions financières pour leurdemander de révéler, d’ici au 15 avril, leurs liens éventuels avec la firme panaméenne Mossack Fonseca.
L’enquête coordonnée par le Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ) montre que 365 groupes bancaires (500 en additionnant toutes les filiales) ont créé 15 579 sociétés offshore avec l’aide de Mossack Fonseca entre 1977 et 2015. La Société générale compte parmi les cinq premières banques clientes de Mossack Fonseca.
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- Anne Michel
Journaliste au Monde
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