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Laurent Cuenca a passé 28 ans dans la police, sa dernière affectation étant la CRS 24 de Bon-Encontre. En 2012, il a été mis en retraite anticipée car sa hiérarchie lui reprochait d’avoir manqué à son ″droit de réserve″suite à la création en 2011 de l’association ″Police victimes″.
Laurent Cuenca était le président de cette association et c’est à ce titre qu’il s’exprimait le 8 juillet 2011 au micro de Jean-Jacques Bourdin (RMC), évoquant les sous-effectifs, l'insécurité et les conditions de travail. Ni une ni deux, la hiérarchie a trouvé une excuse (fausse de surcroît) pour mettre le fonctionnaire à la retraite. Aujourd’hui libéré de ce fameux ″devoir de réserve″ (ou disons-le carrément ″devoir de se taire″), il se livre à un état des lieux de la police nationale, largement infiltrée par la franc-maçonnerie et qui aide à la mise en place du nouvel ordre mondial. Il invite les CRS à ″tomber les boucliers″ en masse lorsque leurs ordres sont immorales afin qu’ils ne soient pas ″acteurs de la répression à outrance contre le peuple″ telle qu’on la voit en ce moment.
Tout paraissait s'arranger doucement , mais peut être trop doucement, pour Laurent CUENCA, ce trop gentil CRS d'AGEN sur lequel l'administration et les syndicats s'étaient acharnés parce qu'ému par la succession de suicides dans la Police et le malaise grandissant dans la profession il avait créé une association pour venir en aide à ses collègues en difficulté.
Sanctionné durement par l'actuel Ministre de L'intérieur par 6 mois d'exclusion pour manquement à l'obligation de réserve et donc déloyauté, il avait été dans la foulée mis à la retraite pour incapacité sur la foi d'un dossier comportant d'énormes irrégularités dont l'Administration commençait à convenir puisqu'elle venait de s'en excuser partiellement mais imparfaitement.
Ces deux décisions faisaient l'objet de recours dont l'examen n'est pas encore terminé et sa plainte en harcèlement moral et faux allait commencer à être instruite dans le courant du mois prochain.
Nous venons d'apprendre qu'en ce début de semaine Laurent CUENCA a été interpellé à son domicile, placé en garde à vue, que son ordinateur a été saisi et qu'il vient de faire l'objet d'un placement d'office en psychiatrie par ordre du Préfet du Lot et Garonne.
Parce que Laurent CUENCA craque, parce qu'il crie sa douleur, son désespoir, sa colère, parce qu'il avait arrêté sa grève de la faim et était descendu de la grue où il s'était perché il y a quelques mois sous l'engagement que son dossier serait révisé, parce que las d'attendre il poste sur les réseaux sociaux des messages où il nomme ceux qu'il considère comme ses tourmenteurs qui ont ruiné sa carrière, il est traité comme une menace terroriste, arrêté devant femme et enfants et finalement interné.
Le sentiment d'injustice peut provoquer des drames, on le sait, on lit souvent dans les journaux que des problèmes ″personnels″ conduisent certaines personnes à l'irréparable…
L'Administration a le temps devant elle. Nous constatons dans la plupart des dossiers que nous traitons que les délais de procédure s'étirent sur des mois et des années, quand pièces ou témoins ne s'égarent pas… S'en remettre à la Justice parait alors très aléatoire alors que derrière tous ces dossiers il y a des personnes qui attendent, qui souffrent, qui désespèrent.
SI vous interpellez à ce sujet le Ministère de la Justice il vous est répondu que le ou la Ministre ne peut s'immiscer dans le traitement des affaires, même réponse du côté du Parlement. Pourtant il semble que la Justice est rendue au nom du Peuple Français et que la façon dont sont diligentées les procédures et la Justice rendue est bien l'affaire de tous, que les moyens mis à la disposition des enquêteurs et des magistrats manifestement insuffisants si l'on en croit les discours devraient être augmentés.
Vouloir c'est pouvoir. Il est permis au fil des affaires et de l'actualité en général de s'interroger sur la bonne volonté des gouvernants d'améliorer le sort des gens et en l'occurrence des justiciables et à craindre qu'ils en viennent, indignés et désespérés, aux dernières extrémités sans plus s'en remettre aux institutions, aux syndicats, aux urnes.
Source : SOS fonctionnaires