/http%3A%2F%2Fstatic.lexpress.fr%2Fmedias_10748%2Fw_1060,h_593,c_crop,x_49,y_236/w_640,h_360,c_fill,g_north/v1453626026/personne-agee-vieille-dame-retraitee-triste_5502993.jpg)
Trois adolescentes ont maltraité des personnes âgées, puis posté leurs vidéos.
ISTOCK
Trois jeunes filles de 16 et 17 ans, en stage dans une maison de retraite de Seine-et-Marne, ont été mises en examen vendredi après avoir diffusé des vidéos mettant en scène des résidents handicapés ou atteints de la maladie d'Alzheimer.
Leur stage ne s'est pas tout à fait déroulé comme prévu. Et c'est de leur faute. Vendredi, trois adolescentes âgées de 16 et 17 ans ont été mises en examen, notamment pour violences en réunion. Les trois jeunes filles sont soupçonnées d'avoir maltraité les pensionnaires de la maison de retraite d'Annet-sur-Marne, en Seine-et-Marne, où elles étaient en stage.
Un stage "d'apprentissage professionnel" qui avait commencé lundi et qui a très vite dérapé. En effet, les trois mineures ont posté en début de semaine plus d'une trentaine de vidéos sur Snapchat, une application qui permet d'envoyer à sa communauté virtuelle des photos et vidéos éphémères, montrant "des personnes handicapées ou atteintes de maladies type Alzheimer", détaille auprès de l'AFP la gendarmerie.
Des vidéos très difficiles. Devant la violence des images, des "camarades" qui les avaient visionnées ont alerté leurs enseignants, qui ont mis un terme au stage des jeunes filles, avant de prévenir la direction de l'établissement.
Interpellées par les gendarmes et placées en garde à vue, elles ont été mises en examen vendredi pour violences en réunion avec préméditation, diffusion sur internet de scènes de violence et atteinte à la vie privée, et placées sous contrôle judiciaire, a détaillé le parquet de Meaux à l'AFP.
LEXPRESS.fr avec AFP