On parle de "Big One" "à partir du moment où, dans une zone, on a pu identifier à quelques dizaines d’années près le moment où la zone craquera".
Par définition, on sait donc qu’un tremblement de terre dévastateur a de grandes chances, "environ deux chances sur trois", de se produire sur la faille sur laquelle est bâtie Los Angeles dans les 20 à 30 prochaines années. Mais pour les sismologues, il pourrait aussi bien "être précédé de dizaines de secousses moyennes" qu’arriver "sans prévenir".
... mais la probabilité augmente après un séisme important
La roche au niveau des failles sismiques est comme "un élastique qui se tend au fur et à mesure". Il finira de toute façon par craquer, ce sera alors le "Big One". Mais une grosse secousse peut "fragiliser cet élastique, faire qu’il cassera plus facilement".
Les sismologues ne pensent pas au séisme de Los Angeles mais à celui du Chili.
En somme, si Los Angeles n'est pas plus en sursis que d'habitude, c'est vers le Chili que pourraient se tourner les regards de ceux qui attendent le "Big One".