Toutes les petites crapules du monde savent que lorsqu'ils envisagent de commettre le moindre des larcins, ils doivent sortir de leur tanière en mode « anonyme », sans carte d'identité, ne serait-ce que pour éviter de la perdre bêtement pendant une éventuelle course-poursuite avec la police.
Mais bizarrement, ce principe de bon sens a bien du mal à faire son chemin chez les terroristes de tous poils, et notamment dans l'affaire de la récente attaque du journal satirique Charlie Hebdo, puisque selon FranceTVinfo, « les enquêteurs ont retrouvé la carte d'identité de l'aîné, Saïd, dans la voiture abandonnée par les suspects porte de Pantin, dans le nord-est de Paris ».
« Faute grave ! », s'exclamerait Dieudo. Nos cerveaux malades de sombres complotistes haineux s'agitent dans tous les sens ; les terroristes chercheraient-ils à se faire prendre ? Ou bien s'agit-il d'une carte d'identité volée et destinée à semer de fausses pistes ? Dans ce dernier cas, la personne représentée sur ce document ne serait-elle pas un coupable idéal, « proche des services » et dont on voudrait se débarrasser ? Encore une fois, c'est FranceTVinfo qui nous apprend, dans le même article, qu' « à partir de cette carte d'identité, la police s'aperçoit qu'il s'agit de vieilles connaissances des services antiterroristes »... S'agirait-il de terroristes connus et surveillés par les autorités, ou bien carrément d'agents des « services » ?
En tout cas, ce n'est pas la première fois que des terroristes « oublient » malencontreusement des documents qui permettraient de les identifier de manière formelle sur le lieu-même de leurs forfaits, puisque ce fut le cas pour les attentats du 11-Septembre
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