Thierry Brun
Politis
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Les chiffres de l'exposition des salariés du nucléaire aux rayonnements ionisants sont inexacts, révèle le site d'information Hexagones, qui montre qu'EDF ne communique pas la réalité des doses reçues.
Dans une série d'articles publiés le 12 novembre, le site d'information Hexagones met en cause EDF, qui « ne communique pas aux autorités publiques les doses reçues par les salariés du nucléaire en cas de contamination interne, par ingestion de particules radioactives ». Or, selon le professeur Michel Bourguignon, membre du collège de l'Autorité de sureté nucléaire, interrogé par Hexagones, « l'exposition aux rayonnements ionisants peut altérer l'ADN et provoquer des cancers quel que soit le niveau de dose reçu ».
Commentaire : Et oui, il n'existe pas de seuil connu en dessous duquel la radioactivité n'a pas d'effet sur la cellule...
« EDF est confronté à une explosion du nombre des contaminations internes », peut-on lire dans un des articles publiés par Hexagones qui s'est procuré les résultats du laboratoire d'analyses médicales du géant français de l'énergie et a consulté les données de l'Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN).
« En quatre ans, le nombre de contaminations internes positives (c'est-à-dire qui ont généré une dose supérieure à 0,5 millisieverts), par ingestion de poussières radioactives, est passé de 0 à 1111 dans les centrales nucléaires en activité d'EDF », selon l'IRSN.
Hexagones relève que les chiffres d'EDF publiés dans son rapport annuel pour 2013 indiquent que le niveau d'exposition des salariés du nucléaire aux rayonnements ionisants serait de « seulement 8 travailleurs », « sur les quelque 40 000 à 50 000 travailleurs », qui ont reçu « une dose annuelle supérieure à 14 millisieverts, sans pour autant atteindre la barre des 16 millisieverts, le niveau limite que l'électricien s'est fixé, un niveau inférieur à la norme française de 20 millisievert par an ».
Ces chiffres sont « sinon faux, tout du moins inexacts et totalement opaques », assure le site d'information, qui ajoute :
Dans une série d'articles publiés le 12 novembre, le site d'information Hexagones met en cause EDF, qui « ne communique pas aux autorités publiques les doses reçues par les salariés du nucléaire en cas de contamination interne, par ingestion de particules radioactives ». Or, selon le professeur Michel Bourguignon, membre du collège de l'Autorité de sureté nucléaire, interrogé par Hexagones, « l'exposition aux rayonnements ionisants peut altérer l'ADN et provoquer des cancers quel que soit le niveau de dose reçu ».
Commentaire : Et oui, il n'existe pas de seuil connu en dessous duquel la radioactivité n'a pas d'effet sur la cellule...
« EDF est confronté à une explosion du nombre des contaminations internes », peut-on lire dans un des articles publiés par Hexagones qui s'est procuré les résultats du laboratoire d'analyses médicales du géant français de l'énergie et a consulté les données de l'Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN).
« En quatre ans, le nombre de contaminations internes positives (c'est-à-dire qui ont généré une dose supérieure à 0,5 millisieverts), par ingestion de poussières radioactives, est passé de 0 à 1111 dans les centrales nucléaires en activité d'EDF », selon l'IRSN.
Hexagones relève que les chiffres d'EDF publiés dans son rapport annuel pour 2013 indiquent que le niveau d'exposition des salariés du nucléaire aux rayonnements ionisants serait de « seulement 8 travailleurs », « sur les quelque 40 000 à 50 000 travailleurs », qui ont reçu « une dose annuelle supérieure à 14 millisieverts, sans pour autant atteindre la barre des 16 millisieverts, le niveau limite que l'électricien s'est fixé, un niveau inférieur à la norme française de 20 millisievert par an ».
Ces chiffres sont « sinon faux, tout du moins inexacts et totalement opaques », assure le site d'information, qui ajoute :
« EDF omet de transmettre à l'IRSN, chargé de gérer la base nationale de données de dosimétrie, une partie des doses reçues par les salariés : celles induites par les contaminations internes, par ingestion de particules radioactives ».
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